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"L'hôpital général" de Rennes, fondé au faubourg de la Croix-Rocheron (aujourd'hui [[rue de l'Arsenal]]) sous le nom d'“hôpital général de la Charité” par les Lettres patentes d'avril 1679 du roi Louis XIV pour recevoir les vieillards valides ou infirmes nécessiteux et les enfants abandonnés, succède à “l'hôpital de la santé” ouvert en 1607 dans le même lieu pour recevoir les malades contagieux et plus spécialement les pestiférés. L'hospice des incurables créé sur le terrain de la Gaurretais ([[rue de la Santé]]) s'y annexe en 1697. En [[1873]], l'État prend l'établissement de l'hôpital général pour en faire un parc d'artillerie, en échange des deux anciens couvents de [[Saint-Melaine]] et des Catherinettes. Mais l'état de vétusté des bâtiments, leur entretien coûteux, l'incommodité des services séparés portera l'administration des hospices à rechercher les moyens de réunir dans un seul établissement ses différentes maisons. Elle acquiert, en 1885, sous l'administration Le Bastard<ref>[[Edgar Le Bastard]]</ref>, le domaine de Pontchaillou. En 1895 seulement, M. Morcel<ref>[[Vincent Morcel]]</ref> étant maire, M. Ballé, architecte<ref>http://www.placepublique-rennes.com/article/Julien-Balle-une-production-architecturale-eclectique</ref>, fut chargé de dresser un projet d'ensemble que le Conseil des bâtiments civils approuva le 27 mai 1896<ref>L'''Ouest-Eclair'', numéro du 9 juin 1908, page 1</ref>. Le 17 juin 1901 les deux hospices des incurables et des catherinettes sont évacués. La fin des travaux sera marquée par la visite du président du Conseil [[Clémenceau à Rennes, les 7 et 8 juin 1908]]. Pendant la première guerre mondiale Pontchaillou devient hôpital militaire.Les patients du couvent de Saint-Melaine y seront installés le 4 novembre 1919. Pendant la seconde guerre mondiale, les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] toucheront sévèrement le site. En [[1959]], commence la construction du bloc hôpital Pontchaillou, dont les travaux dureront dix ans. | "L'hôpital général" de Rennes, fondé au faubourg de la Croix-Rocheron (aujourd'hui [[rue de l'Arsenal]]) sous le nom d'“hôpital général de la Charité” par les Lettres patentes d'avril 1679 du roi Louis XIV pour recevoir les vieillards valides ou infirmes nécessiteux et les enfants abandonnés, succède à “l'hôpital de la santé” ouvert en 1607 dans le même lieu pour recevoir les malades contagieux et plus spécialement les pestiférés. L'hospice des incurables créé sur le terrain de la Gaurretais ([[rue de la Santé]]) s'y annexe en 1697. En [[1873]], l'État prend l'établissement de l'hôpital général pour en faire un parc d'artillerie, en échange des deux anciens couvents de [[Saint-Melaine]] et des Catherinettes. Mais l'état de vétusté des bâtiments, leur entretien coûteux, l'incommodité des services séparés portera l'administration des hospices à rechercher les moyens de réunir dans un seul établissement ses différentes maisons. Elle acquiert, en 1885, sous l'administration Le Bastard<ref>[[Edgar Le Bastard]]</ref>, le domaine de Pontchaillou. En 1895 seulement, M. Morcel<ref>[[Vincent Morcel]]</ref> étant maire, M. Ballé, architecte<ref>http://www.placepublique-rennes.com/article/Julien-Balle-une-production-architecturale-eclectique</ref>, fut chargé de dresser un projet d'ensemble que le Conseil des bâtiments civils approuva le 27 mai 1896<ref>L'''Ouest-Eclair'', numéro du 9 juin 1908, page 1</ref>. Le 17 juin 1901 les deux hospices des incurables et des catherinettes sont évacués. La fin des travaux sera marquée par la visite du président du Conseil [[Clémenceau à Rennes, les 7 et 8 juin 1908]]. Pendant la première guerre mondiale Pontchaillou devient hôpital militaire temporaire.Les patients du couvent de Saint-Melaine y seront installés le 4 novembre 1919. Pendant la seconde guerre mondiale, les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] toucheront sévèrement le site. En [[1959]], commence la construction du bloc hôpital Pontchaillou, dont les travaux dureront dix ans. | ||
==== À partir des années 1930 ==== | ==== À partir des années 1930 ==== |
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