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Les parties centrale et orientale ont été construites en 1860. Les exigences des divers services de la Préfecture ayant fait reconnaître la nécessité d'un agrandissement des bâtiments, on construisit des annexes, puis on acheta l'ancien hôtel de Francheville pour y élever de nouvelles constructions, et tout cela sans plan d'ensemble. Devant la préfecture se trouve la place de l’Ordre national du Mérite, avec les monuments aux morts.<ref>[[Contour de la Motte]]</ref> | Les parties centrale et orientale ont été construites en 1860. Les exigences des divers services de la Préfecture ayant fait reconnaître la nécessité d'un agrandissement des bâtiments, on construisit des annexes, puis on acheta l'ancien hôtel de Francheville pour y élever de nouvelles constructions, et tout cela sans plan d'ensemble. Devant la préfecture se trouve la place de l’Ordre national du Mérite, avec les monuments aux morts.<ref>[[Contour de la Motte]]</ref> | ||
Au n°5 se trouve l'ancienne ''caserne du Bon Pasteur'', d'abord couvent construit en 1750 pour les filles repenties. Mme Odye fit élever le bâtiment qui existe encore, consistant en deux corps de bâtiments se joignant à angle droit, avec une chapelle construite dans cet angle. Cette nouvelle chapelle fut bénite le 17 juillet 1749, et Mme Odye y fut inhumée le 30 octobre 1758<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 29 H, 4</ref>. Le couvent fut saisi à l'époque de la Révolution et l'on en fit une prison de femmes sous la Terreur, après le passage de [[Carrier à Rennes]] en septembre 1793. Y séjournèrent en octobre 1793, en provenance de Fougères, deus sœurs de Chateaubriand :Julie-Agathe, épouse du comte Annibal de Farcy de Montvalon, et Lucile de Chateaubriand, libérées le 5 novembre 1784. Puis il devint une caserne jusqu'en 1956, conservant le nom de Bon-Pasteur. Suivent ''l'hôtel de Courcy'', d'architecture néo-palladienne, construit par Richelot vers 1830, siège du conseil régional, | Au n°5 se trouve l'ancienne ''caserne du Bon Pasteur'', d'abord couvent construit en 1750 pour les filles repenties. Mme Odye fit élever le bâtiment qui existe encore, consistant en deux corps de bâtiments se joignant à angle droit, avec une chapelle construite dans cet angle. Cette nouvelle chapelle fut bénite le 17 juillet 1749, et Mme Odye y fut inhumée le 30 octobre 1758<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 29 H, 4</ref>. Le couvent fut saisi à l'époque de la Révolution et l'on en fit une prison de femmes sous la Terreur, après le passage de [[Carrier à Rennes]] en septembre 1793. Y séjournèrent en octobre 1793, en provenance de Fougères, deus sœurs de Chateaubriand :Julie-Agathe, épouse du comte Annibal de Farcy de Montvalon, et Lucile de Chateaubriand, libérées le 5 novembre 1784. Puis il devint une caserne jusqu'en 1956, conservant le nom de Bon-Pasteur. Suivent ''l'hôtel de Courcy'', d'architecture néo-palladienne, construit par Richelot vers 1830, siège du conseil régional. | ||
Au n°11, le bel ''Hôtel de Villemain'' construit vers 1840. | |||
Au n°13 se dresse l' ancienne chapelle des Carmes construite en 1866 ; utilisée un temps, au début des années 60, par la communauté des étudiants catholiques, elle a été reprise par la communauté protestante évangélique de Rennes sous le nom d'église du Thabor. | Au n°13 se dresse l' ancienne chapelle des Carmes construite en 1866 ; utilisée un temps, au début des années 60, par la communauté des étudiants catholiques, elle a été reprise par la communauté protestante évangélique de Rennes sous le nom d'église du Thabor. | ||
