« Asile de Saint-Méen » : différence entre les versions

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En [[1849]] le docteur hygièniste rennais Adolphe Toulmouche, <ref>[[rue Toulmouche]]</ref> observe : " A l'hospice Saint-Méen, qui renferme 285 lits, qui offre un mouvement annuel d'environ 450 à 500 malades, outre sa population fixe, la mor talité est de 0,50 en moyenne. Les teigneux et les galeux y figurent pour la forte partie. Quant aux aliénés, leur nombre est de 228 ou plus ou moins variable. Le local est vaste, bien aéré, hors de la ville ou à l'extrémité d'un faubourg, sur l'un des points les plus élevés."
En [[1849]] le docteur hygièniste rennais Adolphe Toulmouche, <ref>[[rue Toulmouche]]</ref> observe : " A l'hospice Saint-Méen, qui renferme 285 lits, qui offre un mouvement annuel d'environ 450 à 500 malades, outre sa population fixe, la mor talité est de 0,50 en moyenne. Les teigneux et les galeux y figurent pour la forte partie. Quant aux aliénés, leur nombre est de 228 ou plus ou moins variable. Le local est vaste, bien aéré, hors de la ville ou à l'extrémité d'un faubourg, sur l'un des points les plus élevés."


L'hôpital Saint-Meen marqua un développement certain dans cette première moitié du 19e
siècle. Par des dons et des achats, il accrut notablement
son domaine immobilier, il s'attacha un corps médical et des internes, il
créa de nouveaux services. En 1848, il abritait 385 malades ; pour rester
fidèle à sa vocation primitive datant de deux siècles qui le vouait surtout
aux affection de la peau, il gardait « des teigneux et des galeux », mais on
y comptait surtout 228 aliénés et épileptiques. En 1848, les Sœurs de Saint Thomas de Villeneuve le quittèrent et furent remplacées par les Sœurs de
Charité de Saint Vincent de Paul.
En 1840 s'éleva à propos de Saint-Méen un différend qui devait durer
8 ans entre le Préfet et la Commission Administrative. Fort d'une loi qui
faisait aux départements l'obligation de se doter d'un hospice pour aliénés,
administré par une commission de surveillance et un directeur nommé par
le préfet, celui-ci  s'adjugea l'autorité sur Saint-Méen, nomma un
directeur qui supplantait ainsi la Commission Administrative, et affecta
pour l'usage exclusif de Saint-Méen les loyers des immeubles voisins. En
1848, le Conseil d'Etat rendit aux Hospices la pleine autorité et leurs pleins
droits sur l'établissement, mais en 1852 ils le vendirent au département pour
460 000 francs.
Le 1er janvier [[1852]]  Saint-Méen est acquis par le département et prend le nom officiel « d'asile départemental des aliénés d'Ille-et-Vilaine ». À cette époque, l'asile se composait d'un ramassis de vieilles constructions, très mal disposées.
Le 1er janvier [[1852]]  Saint-Méen est acquis par le département et prend le nom officiel « d'asile départemental des aliénés d'Ille-et-Vilaine ». À cette époque, l'asile se composait d'un ramassis de vieilles constructions, très mal disposées.


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