« Camp des nomades » : différence entre les versions

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[[Fichier:Le_camp_des_nomades.png|350px|left|thumb|Le site du camp des nomades en 1950 (Géo Bretagne 1950)]]
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[[Fichier:Cr%C3%A9ation_du_camp.png|350px|right|thumb|Ordre de création du camp]]
[[Fichier:Cr%C3%A9ation_du_camp.png|350px|right|thumb|Ordre de création du camp]]
Peu avant l'occupation, un décret du 4 avril 1940 avait ordonné l'assignation à résidence des tsiganes, soupçonnés d'espionnage potentiel, et, dès octobre, sur instigation allemande, le gouvernement de Vichy ordonne  l'internement de ceux qui se trouvent en zone occupée. À Rennes, les tziganes furent parqués sur un terrain rectangulaire entouré de
Peu avant l'occupation, un décret du 4 avril 1940 avait ordonné l'assignation à résidence des tsiganes, soupçonnés d'espionnage potentiel, et, dès octobre, sur instigation des Allemands dont l'idéologie raciale et raciste nazie les
considère comme des" sous-hommes", le gouvernement de Vichy ordonne  l'internement de ceux qui se trouvent en zone occupée. À Rennes, les tziganes furent parqués sur un terrain rectangulaire entouré de
[[Fichier:Plan_camp_des_nomades.png|300px|right|thumb|Plan du camp des nomades (F7-15099, document conservé aux Archives Nationales)]]
[[Fichier:Plan_camp_des_nomades.png|300px|right|thumb|Plan du camp des nomades (F7-15099, document conservé aux Archives Nationales)]]
barbelés, à l'angle de la [[rue Le Guen de Kérangal]] et du chemin de ronde ([[boulevard Albert 1er]]). Deux grands baraquements principaux, des locaux annexes, et des roulottes automobiles et hippomobiles y abritèrent quelque 400 nomades, gardés par une demi-douzaine de gendarmes français armés de pistolets, commandés par un ancien fonctionnaire assisté d'un économe et d'un médecin qui assure son service, assisté d'une infirmière. Il explique d'ailleurs dans un
barbelés, à l'angle de la [[rue Le Guen de Kérangal]] et du chemin de ronde ([[boulevard Albert 1er]]). Deux grands baraquements principaux, des locaux annexes, et des roulottes automobiles et hippomobiles y abritèrent quelque 400 nomades, gardés par une demi-douzaine de gendarmes français armés de pistolets, commandés par un ancien fonctionnaire assisté d'un économe et d'un médecin qui assure son service, assisté d'une infirmière. Il explique d'ailleurs dans un
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