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[[Catégorie:Rennes sous l'occupation|Hostiles]]
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[[Fichier:Pour_ecouter_la_bbc.jpeg|200px|right|thumb|Pour écouter la B.B.C., le tract de juin 1943 avec recommandations, heures et longueurs d'ondes]]
[[Fichier:Pour_ecouter_la_bbc.jpeg|200px|right|thumb|Pour écouter la B.B.C., le tract de juin 1943 avec recommandations, heures et longueurs d'ondes]]
[[Fichier:Rapport_Feldkommandantur.png|360px|right|thumb|Décembre 1940 :la Feldkommandantur réagit après l'arrachage de pancartes ensuite marquées d'une inscription ''Vive l'Angleterre'' en allemand. (Arch.de Rennes 6 H 29)]]
[[Fichier:Rapport_Feldkommandantur.png|360px|right|thumb|Décembre 1940 : la Feldkommandantur réagit après l'arrachage de pancartes ensuite marquées d'une inscription ''Vive l'Angleterre'' en allemand. (Arch.de Rennes 6 H 29)]]
===Le premier acte, cher payé===
===Le premier acte, cher payé===


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====L'écoute de la B.B.C.====
====L'écoute de la B.B.C.====


Pendant toute la guerre des Rennais vont être à l'écoute de la B.B.C., de ses consignes et de ses messages. Et c'est en vain que "radio-trahison" sera interdite le 31 octobre 1941 au motif que "le bénéfice de la naïveté ne pouvait être laissé à la demi-douzaine d'émigrés payés en livres sterling, travaillant depuis plus d'un an à semer par les ondes le désarroi dans l'âme française au profit exclusif de la couronne britannique."<ref> ''Ouest-Eclair''''Texte italique'' du 30 octobre 1941</ref> La diffusion orale des informations de Londres est punie.
Pendant toute la guerre des Rennais vont être à l'écoute de la B.B.C., de ses consignes et de ses messages. Et c'est en vain que "radio-trahison" sera interdite le 31 octobre 1941 au motif que "le bénéfice de la naïveté ne pouvait être laissé à la demi-douzaine d'émigrés payés en livres sterling, travaillant depuis plus d'un an à semer par les ondes le désarroi dans l'âme française au profit exclusif de la couronne britannique"<ref> ''Ouest-Eclair''''Texte italique'' du 30 octobre 1941</ref>. La diffusion orale des informations de Londres est punie.
[[Fichier:Condamnations.png|300px|left|thumb|''Ouest-Eclair'', 4 octobre 1940]]
[[Fichier:Condamnations.png|300px|left|thumb|''Ouest-Eclair'', 4 octobre 1940]]
[[Fichier:Punition.png|300px|left|thumb|Punition pour les Rennais (''Ouest-Eclair'', 19 octobre 1940)]]
[[Fichier:Punition.png|300px|left|thumb|Punition pour les Rennais (''Ouest-Eclair'', 19 octobre 1940)]]
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Le journal ''l'[[Ouest-Eclair]]'' rend compte périodiquement des jugements du Conseil de guerre de la Feldkommandantur à l'encontre d'autres Rennaises et Rennais qui n'eurent pas un comportement de collaboration mais de franche hostilité. Telles ces femmes : Aurélie Juge, blanchisseuse, 6 [[rue du Pré-Perché]], qui prit trois mois de prison, dès le le 6 août 1940, pour offense publique à l'armée allemande, et pour les mêmes raisons, Georgette Vallée, couturière, 7 [[rue Paul Féval]] et l'élève Renée Chaussinard, 14 [[rue Hamon]], qui ne furent condamnées qu'à une semaine de prison. L'ouvrier d'usine Gaston Lahaye écopa, pour la même raison, de deux mois de prison. C'est la même peine pour le tâcheron Pierre Huchet pour avoir arraché des proclamations de l'armée allemande. Les peines prononcées dans la période du 11 au 22 août sont relativement légères, comparées à celles infligées ultérieurement. Le 1er novembre, le commissariat central rappela que la lacération d'affiches des autorités allemandes pouvait entraîner des peines très sévères et que les délinquants leur seront remis, une sanction disciplinaire commune pouvant être appliquée en l'absence de découverte des auteurs. Le même jour on lit qu'un arrêt de la cour martiale du 10 octobre a condamné à un an de prison l'auteur d'un "terme déshonorant envers les soldats allemands" : "Sales boches".
Le journal ''l'[[Ouest-Eclair]]'' rend compte périodiquement des jugements du Conseil de guerre de la Feldkommandantur à l'encontre d'autres Rennaises et Rennais qui n'eurent pas un comportement de collaboration mais de franche hostilité. Telles ces femmes : Aurélie Juge, blanchisseuse, 6 [[rue du Pré-Perché]], qui prit trois mois de prison, dès le le 6 août 1940, pour offense publique à l'armée allemande, et pour les mêmes raisons, Georgette Vallée, couturière, 7 [[rue Paul Féval]] et l'élève Renée Chaussinard, 14 [[rue Hamon]], qui ne furent condamnées qu'à une semaine de prison. L'ouvrier d'usine Gaston Lahaye écopa, pour la même raison, de deux mois de prison. C'est la même peine pour le tâcheron Pierre Huchet pour avoir arraché des proclamations de l'armée allemande. Les peines prononcées dans la période du 11 au 22 août sont relativement légères, comparées à celles infligées ultérieurement. Le 1er novembre, le commissariat central rappela que la lacération d'affiches des autorités allemandes pouvait entraîner des peines très sévères et que les délinquants leur seront remis, une sanction disciplinaire commune pouvant être appliquée en l'absence de découverte des auteurs. Le même jour on lit qu'un arrêt de la cour martiale du 10 octobre a condamné à un an de prison l'auteur d'un "terme déshonorant envers les soldats allemands" : "Sales boches".


L'''Ouest-Eclair'' du 19 octobre publie un avis du Feldkommandant imposant aux Rennais une "prohibition de sortie" de 21 h 00 à 5 h00 pendant une semaine, quelques civils non identifiés ayant tenté d'attaquer un membre de l'Armée allemande, le 13 octobre vers 23 h 00 [[boulevard de la Tour d'Auvergne]].
L'''Ouest-Eclair'' du 19 octobre publie un avis du Feldkommandant imposant aux Rennais une "prohibition de sortie" de 21h00 à 5h00 pendant une semaine, quelques civils non identifiés ayant tenté d'attaquer un membre de l'Armée allemande, le 13 octobre vers 23 h 00 [[boulevard de la Tour d'Auvergne]].


====détention d'armes====
====détention d'armes====
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