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===18 juin 1940, elle se pose à Rennes === | ===18 juin 1940, elle se pose à Rennes === | ||
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Au matin du 18 juin 1940, venant de Landes de Bussac, elle se pose à l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, | Au matin du 18 juin 1940, venant de Landes de Bussac, elle se pose à l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, | ||
et se dirige vers les hangars mais une troupe de reconnaissance allemande en surgit et la capture ainsi que ses deux pilotes passagers ! Ils sont embarqués dans des automitrailleuses qui circulent longtemps dans la région. À 1 heure du matin les passagers sont de retour à Rennes et gardés sur les marches d'un monument (le théâtre, le palais du Parlement ?) Claire subtilise à un soldat les cartes qui lui avaient été confisquées. Après une nuit difficile on les transfère dans une caserne bondée d'officiers et de soldats prisonniers. Vers 14 heures, ayant donné à sa tenue une allure civile, y ayant ajouté un tablier de cuisine et tenant à la main un panier de provisions, elle fausse compagnie. Elle achète une bicyclette et pédale vers Saint-Nazaire sur 80 kilomètres; épuisée et n'ayant pas dormi depuis 40 heures elle s'accorde un court sommeil chez un habitant et repart à l'aube jusqu’à l’aérodrome de La Baule-Escoublac. Là, des mécanos, inconscients du danger, s‘affairaient sur des appareils américains N.A. 57. Le sous-lieutenant Roman parvient à les convaincre de détruire les appareils pour qu'ils ne restent pas aux mains des Allemands et choisit un de ces N.A. 57, appareil qu’elle n’a jamais piloté. Un bref « amphi cabine », et elle décole pour Bussac qu'elle atteint après un vol de 1h35. <ref> | et se dirige vers les hangars mais une troupe de reconnaissance allemande en surgit et la capture ainsi que ses deux pilotes passagers ! Ils sont embarqués dans des automitrailleuses qui circulent longtemps dans la région. À 1 heure du matin les passagers sont de retour à Rennes et gardés sur les marches d'un monument (le théâtre, le palais du Parlement ?) Claire subtilise à un soldat les cartes qui lui avaient été confisquées. Après une nuit difficile on les transfère dans une caserne bondée d'officiers et de soldats prisonniers. Vers 14 heures, ayant donné à sa tenue une allure civile, y ayant ajouté un tablier de cuisine et tenant à la main un panier de provisions, elle fausse compagnie. Elle achète une bicyclette et pédale vers Saint-Nazaire sur 80 kilomètres; épuisée et n'ayant pas dormi depuis 40 heures elle s'accorde un court sommeil chez un habitant et repart à l'aube jusqu’à l’aérodrome de La Baule-Escoublac. Là, des mécanos, inconscients du danger, s‘affairaient sur des appareils américains N.A. 57. Le sous-lieutenant Roman parvient à les convaincre de détruire les appareils pour qu'ils ne restent pas aux mains des Allemands et choisit un de ces N.A. 57, appareil qu’elle n’a jamais piloté. Un bref « amphi cabine », et elle décole pour Bussac qu'elle atteint après un vol de 1h35. <ref> |
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