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===18 juin 1940, elle s'évade de Rennes=== | ===18 juin 1940, elle s'évade de Rennes=== | ||
Au matin du 18 juin 1940, venant de Landes de Bussac, elle se pose à l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, mais les Allemands y sont déjà ! Surprise, elle est faite prisonnière. Sa pratique de la langue allemande facilite ses relations avec ses geôliers et, le soir même elle profite d’un moment d’inattention pour s’évader, déguisée en civil avec un tablier de cuisine et un panier à provisions à la main. Elle saute sur une bicyclette et roule sans interruption 130 kilomètres, jusqu’à l’aérodrome de La Baule Escoublac. Là, les mécanos s‘affairaient, inconscients du danger qui s’approche. Elle les prévint puis monta dans un N.A. 57, appareil qu’elle n’a jamais piloté. Un bref « amphi cabine », et elle décolle vers Bussac. Le Commandant Leleu, son supérieur hiérarchique qui la croyait perdue, est stupéfait de la voir sortir d’un avion, trois jours après sa disparition. Pour cet exploit, elle reçoit une citation à l’ordre de l’armée avec remise de la croix de guerre. | Au matin du 18 juin 1940, venant de Landes de Bussac, elle se pose à l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, mais les Allemands y sont déjà ! Surprise, elle est faite prisonnière. Sa pratique de la langue allemande facilite ses relations avec ses geôliers et, le soir même elle profite d’un moment d’inattention pour s’évader, déguisée en civil avec un tablier de cuisine et un panier à provisions à la main. Elle saute sur une bicyclette et roule sans interruption 130 kilomètres, jusqu’à l’aérodrome de La Baule Escoublac. Là, les mécanos s‘affairaient, inconscients du danger qui s’approche. Elle les prévint puis monta dans un N.A. 57, appareil qu’elle n’a jamais piloté. Un bref « amphi cabine », et elle décolle vers Bussac. Le Commandant Leleu, son supérieur hiérarchique qui la croyait perdue, est stupéfait de la voir sortir d’un avion, trois jours après sa disparition. Pour cet exploit, elle reçoit une citation à l’ordre de l’armée avec remise de la croix de guerre. | ||
[[Fichier:Timbre.png|right|250px|thumb|En 2021, à l'occasion du centenaire de la naissance du célèbre aviateur Pierre Closterman, Claire Roman lui est associée sur le timbre commémoratif]] | |||
L’armistice signé, les avions restent au sol et Claire Roman ne peut plus voler. Elle se consacre autant qu’elle le peut au bien-être des soldats français et va de camps en camps pour tenter d’alléger leurs souffrances, avec l’aide de la Croix-Rouge. En août 1941, elle apprend que sa mère est malade, à Pau. le 4 août, elle embarque à Vichy dans un Caudron Goéland. La météo se dégrade et dans les Pyrénées audoises, l’avion est pris dans un orage. Le pilote ne peut voir le pic boisé devant lui et l’avion s’écrase, tuant ses trois occupants. Elle avait 35 ans. | L’armistice signé, les avions restent au sol et Claire Roman ne peut plus voler. Elle se consacre autant qu’elle le peut au bien-être des soldats français et va de camps en camps pour tenter d’alléger leurs souffrances, avec l’aide de la Croix-Rouge. En août 1941, elle apprend que sa mère est malade, à Pau. le 4 août, elle embarque à Vichy dans un Caudron Goéland. La météo se dégrade et dans les Pyrénées audoises, l’avion est pris dans un orage. Le pilote ne peut voir le pic boisé devant lui et l’avion s’écrase, tuant ses trois occupants. Elle avait 35 ans. | ||
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