« Chronique vezinoise sous l'occupation n°04 » : différence entre les versions

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Rien à faire, je ne suis pas habitué au goût de ''la vanilla custard'' en boîte. Impossible de l’avaler malgré les gros yeux que me fait, de loin, mon père resté à l’entrée avec d’autres parents. Même sans vanille je préfère la crème, confectionnée avec du bon lait cru des vaches de la ferme Lebastard. À la fin du goûter je me fais tancer'' pour insuffisance de consommation.''  
Rien à faire, je ne suis pas habitué au goût de ''la vanilla custard'' en boîte. Impossible de l’avaler malgré les gros yeux que me fait, de loin, mon père resté à l’entrée avec d’autres parents. Même sans vanille je préfère la crème, confectionnée avec du bon lait cru des vaches de la ferme Lebastard. À la fin du goûter je me fais tancer'' pour insuffisance de consommation.''  


Je n'ai aucunement informé mes parents, ou quiconque du moment d’extrême frayeur ressentie dans le petit bois le jour du bombardement. Comment aurais-je su à cet âge l'expliquer clairement? J’étais même pris comme par une honte pour avoir été possédé de cette manière par cette indescriptible frayeur. Plus tard, adolescent, j'ai oublié ou tout simplement pas trouvé utile d'en parler. Adulte, j'ai plusieurs fois été pris de cauchemars, une peur panique semblable à celle qui s’empara de moi le jour de ce bombardement. Et c’est sexagénaire que j’ai attribué la cause de ces cauchemars à l’évènement qui s’est déroulé au cours d’'''une promenade du samedi après midi ''sous l’occupation'''''. ''(En effet, il semble ce jour là, qu'il ne s'agissait pas d'un Samedi mais d'un Jeudi)
Je n'ai aucunement informé mes parents, ou quiconque du moment d’extrême frayeur ressentie dans le petit bois le jour du bombardement. Comment aurais-je su à cet âge l'expliquer clairement? J’étais même pris comme par une honte pour avoir été possédé de cette manière par cette indescriptible frayeur. Plus tard, adolescent, j'ai oublié ou tout simplement pas trouvé utile d'en parler. Adulte, j'ai plusieurs fois été pris de cauchemars, une peur panique semblable à celle qui s’empara de moi le jour de ce bombardement. Et c’est sexagénaire que j’ai attribué la cause de ces cauchemars à l’évènement qui s’est déroulé au cours d’'''une promenade du samedi après midi ''sous l’occupation'''''. ''(En effet, il semble ce jour là, qu'il ne s'agissait pas d'un samedi mais d'un jeudi)
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