Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Place de la Mairie » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 18 : Ligne 18 :
La "''place aux Arbres''" est visible sur le plan Periaux de 1829. Depuis 1831 et l'abattage des arbres ainsi que le nivellement de la place simultané à la construction du [[opéra|théâtre]], le vaste emplacement ne fait qu'un.
La "''place aux Arbres''" est visible sur le plan Periaux de 1829. Depuis 1831 et l'abattage des arbres ainsi que le nivellement de la place simultané à la construction du [[opéra|théâtre]], le vaste emplacement ne fait qu'un.


La place permet d'apprécier, sur son côté ouest, le déploiement de l'élégante façade de l'hôtel de ville avec sa tour de l'horloge et ses "ailes en forme de clavecin" comme on les décrivit au 18e siècle. Ce sera la seconde place royale de la cité puisque, en [[1754]], est installée dans la niche au pied du beffroi, une statue pédestre de Louis XV entourée de la Bretagne assise et de Hygie, déesse de la Santé, œuvre de Lemoyne. La guillotine y fut installée l 29 octobre 1792 et y montèrent les conspirateurs Charles Elliot et René Maloeuvre mais, sur demande de [[Jean Leperdit]], navré de voir les mares de sang des suppliciés, elle fut bientôt transportée place du Parlement :  Leperdit, maire, qui fut toujours l’adversaire de Carrier, outré des procédés sanguinaires de ce dernier, avait fait prendre à son conseil le 20 floréal, an II, la délibération suivante : « Sur représentation faite par le maire qu’il répugnait à la bonne police de voir ruisseler le sang sur la place d'Armes où l’échafault de la guillotine a été élevé, il a arrêté que le dit échafault serait transféré sur la place de l'Egalité et placé sur la touque y existant ».
La place permet d'apprécier, sur son côté ouest, le déploiement de l'élégante façade de l'hôtel de ville avec sa tour de l'horloge et ses "ailes en forme de clavecin" comme on les décrivit au 18e siècle. Ce sera la seconde place royale de la cité puisque, en [[1754]], est installée dans la niche au pied du beffroi, une statue pédestre de Louis XV entourée de la Bretagne assise et de Hygie, déesse de la Santé, œuvre de Lemoyne. La guillotine y fut installée l 29 octobre 1792 et y montèrent les conspirateurs Charles Elliot et René Maloeuvre mais, sur demande de [[Jean Leperdit]], navré de voir les mares de sang des suppliciés, elle fut bientôt transportée place du Parlement :  Leperdit, maire, qui fut toujours l’adversaire de Carrier, avait fait prendre à son conseil le 20 floréal, an II, la délibération suivante : « Sur représentation faite par le maire qu’il répugnait à la bonne police de voir ruisseler le sang sur la place d'Armes où l’échafault de la guillotine a été élevé, il a arrêté que le dit échafault serait transféré sur la place de l'Egalité et placé sur la touque y existant ». Un employé de la municipalité s'amusa à graver avec un clou le dessin de la guillotine sur le chambranle d'une fenêtre de la Mairie. On peut encore voir aujourd'hui ce dessin près d'une fenêtre.


Effet recherché ou pas, l'[[opéra]], avec sa rotonde, en pendant de l'hôtel de ville, semble répondre à la partie centrale concave de ce dernier comme ne manquent pas de l'observer les visiteurs<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 25</ref>.
Effet recherché ou pas, l'[[opéra]], avec sa rotonde, en pendant de l'hôtel de ville, semble répondre à la partie centrale concave de ce dernier comme ne manquent pas de l'observer les visiteurs<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 25</ref>.
24 749

modifications

Menu de navigation