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La Bletterie (ou la Bléterie, parfois la Blétrie), le jeune Rennais entre à la congrégation de l'Oratoire et y devient professeur de rhétorique. Il compose d’abord de la poésie, Au séminaire Saint-Magloire, il donne un cours d’histoire ecclésiastique et s'adonne à l’étude de l’hébreu. | La Bletterie (ou la Bléterie, parfois la Blétrie), le jeune Rennais entre à la congrégation de l'Oratoire et y devient professeur de rhétorique. Il compose d’abord de la poésie, Au séminaire Saint-Magloire, il donne un cours d’histoire ecclésiastique et s'adonne à l’étude de l’hébreu. | ||
À l’Oratoire Saint-Honoré, il écrit la ''Vie de l’empereur Julien'', publié en 1735, ouvrage critiqué par Voltaire et Condorcet, mais qui fit sa renommée littéraire , suivi de l’''Histoire de Jovien''. Un règlement contre les perruques entraîna sa sortie de l’Oratoire ; il trouva asile chez un magistrat et s’occupa de l’éducation de son fils. Il obtint ensuite une chaire d’éloquence au Collège royal et, en 1742, une place à l’Académie des belles-lettres. Candidat à l’Académie française, il a Racine fils pour concurrent mais la cour les exclut tous les deux pour jansénisme. | À l’Oratoire Saint-Honoré, il écrit la ''Vie de l’empereur Julien'', publié en 1735, ouvrage critiqué par Voltaire et Condorcet, mais qui fit sa renommée littéraire , suivi de l’''Histoire de l'empereur Jovien''. Un règlement contre les perruques entraîna sa sortie de l’Oratoire ; il trouva asile chez un magistrat et s’occupa de l’éducation de son fils. Il obtint ensuite une chaire d’éloquence au Collège royal et, en 1742, une place à l’Académie des belles-lettres. Candidat à l’Académie française, il a Racine fils pour concurrent mais la cour les exclut tous les deux pour jansénisme. | ||
Il publie en 1755 les ''Mœurs des Germains'' et ''Vie d’Agrícola'', précédés d’une ''Vie de Tacite, où le peintre de Tibère et de Néron''. passionné de Tacite, il passe dix ans à traduire ''les Annales'' qui parurent en 1768, ouvrage jugé bourgeois et maniéré. Voltaire écrivit : « Hier on m’accorda, pour combler mon ennui, Le Tacite de Bletterie ». | Il publie en 1755 les ''Mœurs des Germains'' et ''Vie d’Agrícola'', précédés d’une ''Vie de Tacite, où le peintre de Tibère et de Néron''. passionné de Tacite, il passe dix ans à traduire ''les Annales'' qui parurent en 1768, ouvrage jugé bourgeois et maniéré. Voltaire écrivit : « Hier on m’accorda, pour combler mon ennui, Le Tacite de Bletterie ». |
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