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[[Catégorie:Rennes sous l'occupation]]
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[[Fichier:Le_francisme_%C3%A0_Rennes.jpg|200px|right|thumb|"On nous prie d'insérer…" ''Ouest-Eclair'' 16 juin 1944]]
[[Fichier:Le_francisme_%C3%A0_Rennes.jpg|200px|right|thumb|"On nous prie d'insérer…" ''Ouest-Eclair'' 16 juin 1944]]
Le Francisme, mouvement fasciste créé par Marcel Bucard, était implanté en Bretagne, notamment dans le Morbihan et à Rennes. Sous l'occupation nazie, le Francisme sera l'un des principaux partis collaborationnistes, derrière le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot<ref>[[Attentat contre Doriot le 19 avril 1942]]</ref> et le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat<ref>[[Les Rennais collaborationnistes]]</ref>. Même s'il a recruté aussi à gauche, le Francisme gardera l’image d’un fascisme clérical, catholique et réactionnaire.  
Le Francisme, mouvement fasciste créé par Marcel Bucard, était implanté en Bretagne, notamment dans le Morbihan et à Rennes. Sous l'occupation nazie, le Francisme sera l'un des principaux partis collaborationnistes, derrière le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot<ref>[[Attentat contre Doriot le 19 avril 1942]]</ref> et le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat<ref>[[Les Rennais collaborationnistes]]</ref>. Même s'il a recruté aussi à gauche, le Francisme gardera l’image d’un fascisme clérical, catholique et réactionnaire. On retrouve  111 fiches de police, pour Le Francisme, dont le chef Marcel Bucard vient en personne inaugurer la « Maison bleue », située au 13, [[rue du Chapitre]].


En 1943, comme les autres partis collaborateurs, le Francisme s’implique fortement dans la collaboration militaire avec l’Allemagne (avec la création des Équipes spéciales pour lutter contre la Résistance) même s’il voit dans la Milice de Vichy une concurrence désagréable. Nombreux furent ses membres qui participèrent à des opérations de police et de répression antisémite et anticommuniste.  
En 1943, comme les autres partis collaborateurs, le Francisme s’implique fortement dans la collaboration militaire avec l’Allemagne (avec la création des Équipes spéciales pour lutter contre la Résistance) même s’il voit dans la Milice de Vichy une concurrence désagréable. Nombreux furent ses membres qui participèrent à des opérations de police et de répression antisémite et anticommuniste.  
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