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[[Fichier:Airesde_la_croissance.jpg|300px|left|thumb|En vert les aires urbaines championnes de la croissance. (source: CAIRN. Population & avenir. Villes de France en pleine recomposition. 15 mai 2016/1.n° 726)]] | [[Fichier:Airesde_la_croissance.jpg|300px|left|thumb|En vert les aires urbaines championnes de la croissance. (source: CAIRN. Population & avenir. Villes de France en pleine recomposition. 15 mai 2016/1.n° 726)]] | ||
[[Fichier:Carte_aires_urbaines.jpg|200px|right|thumb|Les aires urbaines <ref>Carte de l'INSEE d'après le recensement de 2006</ref>]] | [[Fichier:Carte_aires_urbaines.jpg|200px|right|thumb|Les aires urbaines <ref>Carte de l'INSEE d'après le recensement de 2006</ref>]] | ||
Pour déterminer l''''aire | Pour déterminer l'aire urbaine, et maintenant l''''aire d'attraction''' ce n’est pas la morphologie qui est prise en compte (continuité du tissu bâti dans la notion d'unité urbaine) mais la polarisation par l’agglomération de l’espace qui l’environne. Elle tient compte de l’évolution des modes de vie, des phénomènes de péri-urbanisation et de l’allongement des mobilités domicile-travail. | ||
La grande aire urbaine | La grande aire urbaine était un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain comptant plus de 10 000 emplois et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40% de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle urbain ou dans les communes attirées par celui-ci. (définition de l'INSEE) Depuis 2020 l'INSEE a établi que l’'''aire d’attraction''' d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes. Ce zonage succède au zonage en aires urbaines de 2010. Une aire est composée d’un '''pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi, et d’une couronne, constituée des communes dont au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle.''' | ||
[[Fichier:Image_satellite_de_nuit.gif|300px|left|thumb|Image nocturne par satellite des lumières artificielles en France : l'aire urbaine de Rennes est bien visible]] | [[Fichier:Image_satellite_de_nuit.gif|300px|left|thumb|Image nocturne par satellite des lumières artificielles en France : l'aire urbaine de Rennes est bien visible]] | ||
L’aire d’influence de Rennes s’est élargie depuis près de 40 ans pour concerner aujourd’hui près de 200 communes. L’aire urbaine 2006, calculée avec le critère classique (40 % des actifs travaillant dans une autre commune de l’aire urbaine) atteignait 169 communes. L’aire urbaine « renforcée » (ratio de 50 %), le cœur de l'aire, comporte 92 communes et 500 000 habitants<ref>''Identification des bassins de vie en Ille-et-Vilaine''. AUDIAR mars 2010</ref>. | L’aire d’influence de Rennes s’est élargie depuis près de 40 ans pour concerner aujourd’hui près de 200 communes. L’aire urbaine 2006, calculée avec le critère classique (40 % des actifs travaillant dans une autre commune de l’aire urbaine) atteignait 169 communes. L’aire urbaine « renforcée » (ratio de 50 %), le cœur de l'aire, comporte 92 communes et 500 000 habitants<ref>''Identification des bassins de vie en Ille-et-Vilaine''. AUDIAR mars 2010</ref>. | ||
13 communes constituent le pôle urbain central et 177 forment la couronne périurbaine, soit au total 3750 km2, représentant 55% de la surface départementale au lieu de 37,4% en 1999. L'aire urbaine de Rennes | 13 communes constituent le pôle urbain central et 177 forment la couronne périurbaine, soit au total 3750 km2, représentant 55% de la surface départementale au lieu de 37,4% en 1999. L'aire urbaine de Rennes comportait 67,5% de la population de l'Ille-et-Vilaine contre 60 % en 1999 alors que celle-ci a augmenté de 18% pendant la même période<ref>Octant analyse; Insee Bretagne, octobre 2011</ref>. Elle représente un peu moins du quart de l’emploi breton mais concentre 45 % de la croissance régionale de l’emploi” explique l’INSEE. En 2012 elle regroupait 190 communes. Elle comportait 700 000 habitants, 270 000 personnes vivant dans des communes situées en dehors de l’agglomération. Il s’agit le plus souvent de petites communes, une soixantaine a moins de 1 000 habitants ; une dizaine de plus de 5 000 habitants (Janzé, Guichen, Bain-de Bretagne, Liffré, Châtaugiron, Montfort-sur-Meu, Châteaubourg, Melesse, Noyal-sur-Vilaine, Bréal-sous-Montfort). Les | ||
taux de croissance moyens annuels des communes de l’aire urbaine hors Rennes Métropole restent élevés. 36 communes sur 147 connaissent des taux supérieurs à 2,5 %. Le taux moyen annuel de croissance sur la période 2007 – 2012 était de 1,8 %<ref> Audiar PDU</ref>. | taux de croissance moyens annuels des communes de l’aire urbaine hors Rennes Métropole restent élevés. 36 communes sur 147 connaissent des taux supérieurs à 2,5 %. Le taux moyen annuel de croissance sur la période 2007 – 2012 était de 1,8 %<ref> Audiar PDU</ref>. | ||
[[Fichier:Emploi_conception-recherche.gif|300px|right]] | [[Fichier:Emploi_conception-recherche.gif|300px|right]] | ||
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Elle était la 10e aire urbaine française. | Elle était la 10e aire urbaine française. | ||
"Les cinq aires | "Les cinq aires d'attraction les plus fortes sont situées à l’ouest ou au sud-ouest du pays : Toulouse, Nantes, '''Rennes''', Montpellier et Bordeaux. Les couronnes sont souvent très étendues : 30 km autour de Nantes, Rennes ou Montpellier." | ||
<ref>INSEE du 14/01/2014</ref>. L’aire urbaine de Rennes, '''10e plus grande aire urbaine française''', profite d’un dynamisme économique qui attire une population active relativement jeune pour des emplois plus qualifiés. Parmi les grandes aires urbaines, certaines ont connu une augmentation rapide de l’emploi entre 2007 et 2012 (Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon), tandis que d’autres voyaient l’emploi baisser (Douai-Lens, Rouen, Strasbourg, Nice, Toulon). | <ref>INSEE du 14/01/2014</ref>. L’aire urbaine de Rennes, '''10e plus grande aire urbaine française''', profite d’un dynamisme économique qui attire une population active relativement jeune pour des emplois plus qualifiés. Parmi les grandes aires urbaines, certaines ont connu une augmentation rapide de l’emploi entre 2007 et 2012 (Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon), tandis que d’autres voyaient l’emploi baisser (Douai-Lens, Rouen, Strasbourg, Nice, Toulon). | ||
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=== Aire d'attraction de Rennes et Bretagne=== | === Aire d'attraction de Rennes et Bretagne=== | ||
L'aire d'attraction de Rennes, la 10e sur 240, est la seule en Bretagne qui dépasse les 700 000 habitants et elle concentre 22,3 % de la population bretonne et 24% des emplois régionaux (329 886 emplois) allant jusqu'à | L'aire d'attraction de Rennes, la 10e sur 240, est la seule en Bretagne qui dépasse les 700 000 habitants et '''elle concentre 22,3 % de la population bretonne et 24% des emplois régionaux''' (329 886 emplois) allant jusqu'à concerner des populations actives de départements limitrophes. La zone d'emploi génère 32,2% de la masse salariale régionale, comporte près de 40% des cadres fonctionnels métropolitains et le tiers des chercheurs de la région. Cependant le poids démographique de l'aire d'attraction de la capitale bretonne est plutôt faible dans sa région et son poids par rapport à la région la classe 14e sur 21 en France. Le poids de l'aire de Rennes par rapport à l'ensemble de l'emploi régional de 22,3%, est à comparer avec ceux de Toulouse (43%), Strasbourg (41%) Rouen (36%), Bordeaux, Marseille, Lyon et Clermont-Ferrand à 35%, Lille 29%), Nantes (25%). Pour le poids économique, il en est de même : Par rapport à la région, les 32,2% de Rennes sont à comparer avec les 64% de Toulouse, les 48% de Bordeaux, les 47% de Rouen, les 38% de Lyon et les 36% de Nantes. De même le rapport de l'aire urbaine de Rennes (700 675 h) avec celle de la 2e ville la plus peuplée de la région (Brest, 314 844 h) est de 2,2, la classe au 11e rang. On constate donc que le poids de la métropole rennaise en Bretagne est relativement inférieur à celui d'autres métropoles dans leurs régions<ref>Dossier ''Rennes et la Bretagne'', dans Place Publique, n°38 _ nov. déc. 2015</ref>. Rennes et son aire urbaine ne dévorent pas la région. | ||
[[Fichier:Tranches_d%27%C3%A2ge.png|300px|left|thumb|Répartition par tranches d'âge.Sources : Insee ( au 01/01/2011) et au 01/01/2016)]] | [[Fichier:Tranches_d%27%C3%A2ge.png|300px|left|thumb|Répartition par tranches d'âge.Sources : Insee ( au 01/01/2011) et au 01/01/2016)]] | ||
[[Fichier:Aires_urbaines.png|300px|center|thumb|Évolution des populations des aires urbaines entre 2006 et 2013 : celle de Rennes dans le peloton de tête avec celles de Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/11/17/une-carte-de-france-des-territoires-qui-gagnent-et-des-territoires-qui-perdent_5216695_4811534.html#2UfGo1kM6YWxihOP.99 .(Infographie ''Le Monde'')]] | [[Fichier:Aires_urbaines.png|300px|center|thumb|Évolution des populations des aires urbaines entre 2006 et 2013 : celle de Rennes dans le peloton de tête avec celles de Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/11/17/une-carte-de-france-des-territoires-qui-gagnent-et-des-territoires-qui-perdent_5216695_4811534.html#2UfGo1kM6YWxihOP.99 .(Infographie ''Le Monde'')]] |
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