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Le village de Cleunay est mentionné dès [[1153]] comme existant déjà depuis longtemps "pretermissis antiquis cassamentis veteris ville Cloonei" (Pouillé de Rennes) : il relevait de l'Abbaye de Saint-Georges puis du Chapitre de Rennes et fut le lieu de réunion des Calvinistes<ref>infobretagne.com</ref>. | Le village de Cleunay est mentionné dès [[1153]] comme existant déjà depuis longtemps "pretermissis antiquis cassamentis veteris ville Cloonei" (Pouillé de Rennes) : il relevait de l'Abbaye de Saint-Georges puis du Chapitre de Rennes et fut le lieu de réunion des Calvinistes<ref>infobretagne.com</ref>. | ||
[[Fichier:Temple_Cleunay.jpg|600px|left|thumb|Comment un voyageur, Dubuisson-Aubenay, voit Cleunay en 1636 <ref>Itinéraire de Bretagne en 1636. Archives de Bretagne. Publié par la société des bibliophiles bretons t.9 p 14 - 1898</ref>]] | |||
Au 17 e siècle les protestants y disposaient d'un temple qui fut l'objet de l'ire des catholiques et sera démoli quatre fois en cinquante ans ! Ainsi, le 14 juillet [[1651]] "la presche des huguenots à Cleuné" fut il brûlé et rasé par un mouvement populaire, en représailles des coups de pistolet tirés par un noble protestant, Amaury Gouyon, marquis de la Moussaye, sur des gens au boulevard de Toussaints. Il fut reconstruit avec "défense d'y toucher sous peine de la vie"... Las, dix ans plus tard, il fut à nouveau incendié en janvier [[1661]] par le peuple en colère, un protestant nommé Caillon ayant refusé d'avouer le vol d'un calice et de livrer ses complices. Le bourgeois rennais René Duchemin écrivait à ce propos dans son journal: | Au 17 e siècle les protestants y disposaient d'un temple qui fut l'objet de l'ire des catholiques et sera démoli quatre fois en cinquante ans ! Ainsi, le 14 juillet [[1651]] "la presche des huguenots à Cleuné" fut il brûlé et rasé par un mouvement populaire, en représailles des coups de pistolet tirés par un noble protestant, Amaury Gouyon, marquis de la Moussaye, sur des gens au boulevard de Toussaints. Il fut reconstruit avec "défense d'y toucher sous peine de la vie"... Las, dix ans plus tard, il fut à nouveau incendié en janvier [[1661]] par le peuple en colère, un protestant nommé Caillon ayant refusé d'avouer le vol d'un calice et de livrer ses complices. Le bourgeois rennais René Duchemin écrivait à ce propos dans son journal: |
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