8 272
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
[[Fichier:Billet chambre de commerce.jpeg|400px|right]] | [[Fichier:Billet chambre de commerce.jpeg|400px|right]] | ||
[[Fichier:Coupure_verso_chambre_de_commerce009.jpg|400px|right|verso de coupure]] | [[Fichier:Coupure_verso_chambre_de_commerce009.jpg|400px|right|verso de coupure]] | ||
[[Fichier:W1691.jpg|vignette|300px|''L' '''Edition des Petites Affiches de Normandie''', Rouen a publié toute une série de cartes postales composées sur le même modèle : un billet émis par une Chambre de Commerce, un site touristique de la ville et ses armoiries. Ici,'' les Chambres de Commerce de Rennes et de St-Malo, les portes Mordelaises à Rennes et les armes de la ville ]] | |||
Ligne 13 : | Ligne 15 : | ||
La Chambre de commerce de Rennes s'entendit avec celle de Saint-Malo pour émettre des billets, de 1 F. et 0,50 F. le 25 août 1915, coupures d'un format de 11,5 cm x 7 cm, sur lesquelles figurent, en haut du pourtour d'hermines, de gauche à droite, les armes de Vitré, Rennes, Saint-Malo et Redon. Cette monnaie circula sur les trois quarts du département d'Ille-et-Vilaine, la circonscription de la Chambre de Fougères étant exclue. Les porteurs de coupures pouvaient en exiger le remboursement pour une somme d'au moins 100 F. à la succursale de la banque de France de Rennes ou à son bureau de Saint-Malo. Le montant équivalant aux sommes émises était versé par les chambres en garantie-dépôt à la Banque de France. Le système persista après la guerre puisqu'on constate encore une émission en juillet 1921. | La Chambre de commerce de Rennes s'entendit avec celle de Saint-Malo pour émettre des billets, de 1 F. et 0,50 F. le 25 août 1915, coupures d'un format de 11,5 cm x 7 cm, sur lesquelles figurent, en haut du pourtour d'hermines, de gauche à droite, les armes de Vitré, Rennes, Saint-Malo et Redon. Cette monnaie circula sur les trois quarts du département d'Ille-et-Vilaine, la circonscription de la Chambre de Fougères étant exclue. Les porteurs de coupures pouvaient en exiger le remboursement pour une somme d'au moins 100 F. à la succursale de la banque de France de Rennes ou à son bureau de Saint-Malo. Le montant équivalant aux sommes émises était versé par les chambres en garantie-dépôt à la Banque de France. Le système persista après la guerre puisqu'on constate encore une émission en juillet 1921. | ||
Mais les émissions furent ainsi morcelées d'une manière excessive, cantonnées qu'elles étaient sur des territoires généralement beaucoup trop restreints. Il était prudent, sans aucun doute, de délimiter strictement le champ d'action des billets de chaque chambre afin d'assurer une adaptation parfaite de ces billets aux besoins qu'ils étaient appelés à satisfaire, afin d'éviter également de fâcheuses accumulations de coupures dans certaines régions où elles auraient pu semer la défiance par leur abondance. Mais ces billets présentaient sur la monnaie métallique l'inconvénient de ne pouvoir s'échanger que sur un territoire déterminé et d'être sujets à de nombreux refus en dehors de ce territoire. D'un ressort à l'autre, les billets ne circulaient pas et les caisses publiques même ne les acceptaient pas. Il aurait fallu, en dehors des ressorts respectifs des chambres de commerce, constituer de plus grandes régions à l'intérieur desquelles les billets de plusieurs chambres auraient concurremment circulé | Mais les émissions furent ainsi morcelées d'une manière excessive, cantonnées qu'elles étaient sur des territoires généralement beaucoup trop restreints. Il était prudent, sans aucun doute, de délimiter strictement le champ d'action des billets de chaque chambre afin d'assurer une adaptation parfaite de ces billets aux besoins qu'ils étaient appelés à satisfaire, afin d'éviter également de fâcheuses accumulations de coupures dans certaines régions où elles auraient pu semer la défiance par leur abondance. Mais ces billets présentaient sur la monnaie métallique l'inconvénient de ne pouvoir s'échanger que sur un territoire déterminé et d'être sujets à de nombreux refus en dehors de ce territoire. D'un ressort à l'autre, les billets ne circulaient pas et les caisses publiques même ne les acceptaient pas. Il aurait fallu, en dehors des ressorts respectifs des chambres de commerce, constituer de plus grandes régions à l'intérieur desquelles les billets de plusieurs chambres auraient concurremment circulé | ||
Une loi du 22 janvier 1925 prescrivit enfin le retrait général de ces billets qui furent rembousés par la banque de France, mais il en subsite qui font le bonheur des collectionneurs bien qu'ils soient de faible valeur. | Une loi du 22 janvier 1925 prescrivit enfin le retrait général de ces billets qui furent rembousés par la banque de France, mais il en subsite qui font le bonheur des collectionneurs bien qu'ils soient de faible valeur. |
modifications