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« Rue Constant Véron » : différence entre les versions

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Un jeune soldat, pour occuper ses loisirs, propose à Constant Véron de surveiller la comptabilité de l'entreprise. Le jeune homme vient régulièrement, finit même par devenir le beau-frère de Constant, celui qui allait devenir plus tard, entre autre, le Premier Président de la Foire-Exposition de Rennes, dont il sera l'un des fondateurs s'appelle, Jean Le Ho <ref>[[rue Jean Le Hô]]</ref>. Les deux associés, en 1901, vont transformer l'entreprise en industrie et font l'acquisition d'un terrain à Bourg-l'Evêque <ref> [[rue du Bourg l'Evesque]]</ref>où ils montent une usine de carbonisage qui est l'élimination chimique des impuretés végétales des fils ou tissus des fibres animales et l'effilochage des déchets de laine destinés à être réutilisés pour la fabrication de drap ou d'autres produits de filature.
Un jeune soldat, pour occuper ses loisirs, propose à Constant Véron de surveiller la comptabilité de l'entreprise. Le jeune homme vient régulièrement, finit même par devenir le beau-frère de Constant, celui qui allait devenir plus tard, entre autre, le Premier Président de la Foire-Exposition de Rennes, dont il sera l'un des fondateurs s'appelle, Jean Le Ho <ref>[[rue Jean Le Hô]]</ref>. Les deux associés, en 1901, vont transformer l'entreprise en industrie et font l'acquisition d'un terrain à Bourg-l'Evêque <ref> [[rue du Bourg l'Evesque]]</ref>où ils montent une usine de carbonisage qui est l'élimination chimique des impuretés végétales des fils ou tissus des fibres animales et l'effilochage des déchets de laine destinés à être réutilisés pour la fabrication de drap ou d'autres produits de filature.


En 1914, à la déclaration de guerre, bien qu'il soit dégagé de toute obligation militaire, Constant Véron, à 50 ans, décide de partir et arrête son usine. Il est nommé lÀieutenant et se voit confier la formation et le commandement d'un groupe cycliste dont il fera progressivement une équipe de Génie. Il reste au front jusqu'en 1917, date à laquelle il est évacué pour maladie.
En 1914, à la déclaration de guerre, bien qu'il soit dégagé de toute obligation militaire, Constant Véron, à 50 ans, décide de partir et arrête son usine. Il est nommé lieutenant et se voit confier la formation et le commandement d'un groupe cycliste dont il fera progressivement une équipe de Génie. Il reste au front jusqu'en 1917, date à laquelle il est évacué pour maladie.


À la fin de la guerre, l'association Véron-Le Ho reprend, mais en 1921 Jean Le Ho s'éloigne pour occuper de hautes fonctions dans d'autres activités commerciales. Constant Véron est alors secondé par son gendre, Monsieur Orain, qui lui apporte une aide précieuse dans la partie administrative et commerciale, ainsi que ses deux fils, dont l'un André (gendre du Docteur Baderot<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>, médecin des sapeurs-pompiers de Rennes, appelé "Docteur des pauvres"), prendra la direction de l'entreprise.
À la fin de la guerre, l'association Véron-Le Ho reprend, mais en 1921 Jean Le Ho s'éloigne pour occuper de hautes fonctions dans d'autres activités commerciales. Constant Véron est alors secondé par son gendre, M. Orain, qui lui apporte une aide précieuse dans la partie administrative et commerciale, ainsi que ses deux fils, dont l'un André (gendre du Docteur Baderot<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>, médecin des sapeurs-pompiers de Rennes, appelé "Docteur des pauvres"), prendra la direction de l'entreprise.


Lors de la crise mondiale qui paralyse l'industrie française, les Établissements Véron n'y échappent pas. Constant Véron décide de tenir le coup au risque de perdre sa fortune et sa santé. Il réussit à redresser la situation et sauve l'entreprise. En 1041, ils emploient 310 personnes. <ref> ''Ouest-Eclair'' 12/07/1941</ref> En 1959, dans un ouvrage sur l'Ille-et-Vilaine,  sous le titre "Une industrie textile à Rennes", deux pages sont consacrées aux Établissements Véron qui emploient alors 400 ouvriers.
Lors de la crise mondiale qui paralyse l'industrie française, Les établissements Véron n'y échappent pas. Constant Véron décide de tenir le coup au risque de perdre sa fortune et sa santé. Il réussit à redresser la situation et sauve l'entreprise. En 1941, ils emploient 310 personnes. <ref> ''Ouest-Eclair'' 12/07/1941</ref> En 1959, dans un ouvrage sur l'Ille-et-Vilaine,  sous le titre "Une industrie textile à Rennes", deux pages sont consacrées aux Établissements Véron qui emploient alors 400 ouvriers.


Il continue à consacrer toute son activité à l'entreprise, jusqu'à son décès. <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>  
Il continue à consacrer toute son activité à l'entreprise, jusqu'à son décès. <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>  
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