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« Un Rennais, agent actif de la Gestapo, Guy Vissault » : différence entre les versions

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Un autre agent, Joseph Le Ruyet, jouant le résistant, parlant breton, s'attirait la confiance des paysans ou des commerçants susceptibles de ravitailler les maquis et réussit à en infiltrer, provoquant l'arrestation en novembre 1943 de plusieurs résistants (Jean L'Hours, Le Doaré et Flaud) dans la région de Châteaulin, et à Saint-Brieuc-des-Iffs , le 28 novembre 1943, où furent  découverts un parachutiste américain et un stock de trois tonnes d’armes (Jean Nobilet) et un de cinq tonnes à Saint-Aubin du Cormier, 16 personnes ayant été appréhendées lors de ces deux prises et déportées . Tout au long du premier semestre de 1944 ils vont débusquer et liquider les résistants :le 7 février, des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic  dans le Morbihan, 2 résistants quimpérois (Monges et Mingant) au ''café de Paris'', [[rue Châteaurenault]]  à Rennes, qui seront déportés,  à Hédé la famille Morel. Le 20 avril à Rennes, un coup de filet à l’''hôtel du Cheval d’Or'' <ref> [[  Square Anne-Marie Tanguy]]</ref>  entraîna la capture de 19 membres du réseau, déportés, dont neuf ne reviendront pas et 300 000F sont dérobés. Durant les premiers mois de 1944, Vissault se rend plusieurs fois en Normandie  pour se prêter au jeu piégeant  du Dr Josef Götz, maître du jeu-radio (Funkspiel) contre les membres de la ''French Section'' du S.O.E (Special Operations Executive) qui croient être en relation avec des agents fiables et des résistants qui, en fait, ont été retournés et émettent les informations avec lesquelles l'ennemi est intoxiqué.
Un autre agent, Joseph Le Ruyet, jouant le résistant, parlant breton, s'attirait la confiance des paysans ou des commerçants susceptibles de ravitailler les maquis et réussit à en infiltrer, provoquant l'arrestation en novembre 1943 de plusieurs résistants (Jean L'Hours, Le Doaré et Flaud) dans la région de Châteaulin, et à Saint-Brieuc-des-Iffs , le 28 novembre 1943, où furent  découverts un parachutiste américain et un stock de trois tonnes d’armes (Jean Nobilet) et un de cinq tonnes à Saint-Aubin du Cormier, 16 personnes ayant été appréhendées lors de ces deux prises et déportées . Tout au long du premier semestre de 1944 ils vont débusquer et liquider les résistants :le 7 février, des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic  dans le Morbihan, 2 résistants quimpérois (Monges et Mingant) au ''café de Paris'', [[rue Châteaurenault]]  à Rennes, qui seront déportés,  à Hédé la famille Morel. Le 20 avril à Rennes, un coup de filet à l’''hôtel du Cheval d’Or'' <ref> [[  Square Anne-Marie Tanguy]]</ref>  entraîna la capture de 19 membres du réseau, déportés, dont neuf ne reviendront pas et 300 000F sont dérobés. Durant les premiers mois de 1944, Vissault se rend plusieurs fois en Normandie  pour se prêter au jeu piégeant  du Dr Josef Götz, maître du jeu-radio (Funkspiel) contre les membres de la ''French Section'' du S.O.E (Special Operations Executive) qui croient être en relation avec des agents fiables et des résistants qui, en fait, ont été retournés et émettent les informations avec lesquelles l'ennemi est intoxiqué.
[[Fichier:Le_Neveu.png|100px|left|thumb|Roger Le Neveu]]
[[Fichier:Le_Neveu.png|100px|left|thumb|Roger Le Neveu]]
Vissault, impitoyable avec les résistants, l'est aussi avec l'un des siens, Roger Le Neveu, soupçonné de renseigner Pulmer, chef de la Gestapo à Rennes, sur ses compagnons, qui, début juillet 1944,  considéré comme mouchard, est exécuté dans un chemin creux de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]].
Vissault, impitoyable avec les résistants, l'est aussi avec l'un des siens, Roger Le Neveu, qui a participé à l'arrestation de Jean-Pierre Camors, soupçonné de renseigner Pulmer, chef de la Gestapo à Rennes, sur ses compagnons. Le Neveu, considéré comme mouchard, est exécuté, début juillet 1944, dans un chemin creux de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]].


2 août 1944, les Américains sont aux portes de Rennes.<ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> Vissault  donne l'ordre à ses agents de se replier sur Paris.
2 août 1944, les Américains sont aux portes de Rennes.<ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> Vissault  donne l'ordre à ses agents de se replier sur Paris.
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