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Né le 17 août 1925 à Rennes, Emile Favennec n'a pas 15 ans à l'arrivée des Allemands en Bretagne. En août 1942, à 17 ans, il prend contact avec le groupe « Armée secrète » de Martigné-Ferchaud dont le chef est Jean Richard<ref>[[Évadé de Bretagne, en Angleterre l'étudiant renseigne sur Rennes occupé]]</ref> et participe à la propagande et au recrutement pour ce groupe de patriotes puis, | Né le 17 août 1925 à Rennes, Emile Favennec n'a pas 15 ans à l'arrivée des Allemands en Bretagne. En août 1942, à 17 ans, il prend contact avec le groupe « Armée secrète » de Martigné-Ferchaud dont le chef est Jean Richard<ref>[[Évadé de Bretagne, en Angleterre l'étudiant renseigne sur Rennes occupé]]</ref> et participe à la propagande et au recrutement pour ce groupe de patriotes puis, | ||
en mars 1943, pour le groupe « Libération » de Châteaubriant. | en mars 1943, pour le groupe « Libération » de Châteaubriant. | ||
En février 1944, il entre dans le groupe « Francs-Tireurs et Partisans Français » (FTPF) d’Ille-et-Vilaine dirigée par Louis Pétri <ref>[[rue Louis Pétri]]</ref> et participe activement à la diffusion de journaux clandestins. En mars, il participe au déraillement d’un train sur la ligne Saint-Brieuc – Rennes qui passe par Vezin et L’Hermitage. Cette action entraîna la destruction d’une locomotive et de 17 wagons et l'arrêt du trafic pendant 4 jours et, en avril, il participe au sabotage de la ligne électrique à haute tension Pontchâteau – Rennes, qui alimentait les usines de la région rennaise et celles de Saint-Brieuc puis, sous les ordres du commandant [[Pétri]] | En février 1944, il entre dans le groupe « Francs-Tireurs et Partisans Français » (FTPF) d’Ille-et-Vilaine dirigée par Louis Pétri <ref>[[rue Louis Pétri]]</ref> et participe activement à la diffusion de journaux clandestins. En mars, il participe au déraillement d’un train sur la ligne Saint-Brieuc – Rennes qui passe par Vezin et L’Hermitage. Cette action entraîna la destruction d’une locomotive et de 17 wagons et l'arrêt du trafic pendant 4 jours et, en avril, il participe au sabotage de la ligne électrique à haute tension Pontchâteau – Rennes, qui alimentait les usines de la région rennaise et celles de Saint-Brieuc puis, sous les ordres du commandant Pétri <ref> [[Rue Louis Pétri]]</ref> à l’attaque de la prison de Vitré, délivrant ainsi 49 camarades de la Résistance. Le 16 mai, à Fougères, il participe aux attaques contre les garages Opel occupés par les Allemands: 34 camions, 11 moteurs d’avions et plusieurs milliers de litres d’essence et d’huile sont détruits. Emile reçoit une balle dans le bras. Il est promu sous-lieutenant le 10 mai. Puis c'est l’attaque de la Centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès avec le désarmement de 3 gendarmes et gardiens. | ||
Revenu à Rennes, il participe à une attaque à la bombe du local de la LVF. Le 28 mai, Emile est arrêté par la Milice au ''café de l’Esplanade'' à Rennes. Il est torturé et condamné à mort mais il réussit à s’évader en et il part dans les Côtes du Nord. | Revenu à Rennes, il participe à une attaque à la bombe du local de la LVF. Le 28 mai, Emile est arrêté par la Milice au ''café de l’Esplanade'' à Rennes. Il est torturé et condamné à mort mais il réussit à s’évader en et il part dans les Côtes du Nord. |
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