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====Offenses publiques à l'armée allemande==== | ====Offenses publiques à l'armée allemande==== | ||
Le journal ''l'[[Ouest-Eclair]]'' rend compte périodiquement des jugements du Conseil de guerre de la Feldkommandantur à l'encontre d'autres Rennaises et Rennais qui n'eurent pas un comportement de collaboration mais de franche hostilité. Telles ces femmes : Aurélie Juge, blanchisseuse, 6 [[rue du Pré-Perché]], qui prit trois mois de prison, dès le le 6 août 1940, pour offense publique à l'armée allemande, et pour les mêmes raisons, Georgette Vallée, couturière, 7 [[rue Paul Féval]] et l'élève Renée Chaussinard, 14 [[rue Hamon]], qui ne furent condamnées qu'à une semaine de prison. L'ouvrier d'usine Gaston Lahaye écopa, pour la même raison, de deux mois de prison. C'est la même peine pour le tâcheron Pierre Huchet pour avoir arraché des proclamations de l'armée allemande. Les peines prononcées dans la période du 11 au 22 août sont relativement légères, comparées à celles infligées ultérieurement. Le 1er novembre, le commissariat central rappela que la lacération d'affiches des autorités allemandes pouvait entraîner des peines très sévères et que les délinquants leur seront remis, une sanction disciplinaire commune pouvant être appliquée en l'absence de découverte des auteurs. Le même jour on lit qu'un arrêt de la cour martiale | Le journal ''l'[[Ouest-Eclair]]'' rend compte périodiquement des jugements du Conseil de guerre de la Feldkommandantur à l'encontre d'autres Rennaises et Rennais qui n'eurent pas un comportement de collaboration mais de franche hostilité. Telles ces femmes : Aurélie Juge, blanchisseuse, 6 [[rue du Pré-Perché]], qui prit trois mois de prison, dès le le 6 août 1940, pour offense publique à l'armée allemande, et pour les mêmes raisons, Georgette Vallée, couturière, 7 [[rue Paul Féval]] et l'élève Renée Chaussinard, 14 [[rue Hamon]], qui ne furent condamnées qu'à une semaine de prison. L'ouvrier d'usine Gaston Lahaye écopa, pour la même raison, de deux mois de prison. C'est la même peine pour le tâcheron Pierre Huchet pour avoir arraché des proclamations de l'armée allemande. Les peines prononcées dans la période du 11 au 22 août sont relativement légères, comparées à celles infligées ultérieurement. Le 1er novembre, le commissariat central rappela que la lacération d'affiches des autorités allemandes pouvait entraîner des peines très sévères et que les délinquants leur seront remis, une sanction disciplinaire commune pouvant être appliquée en l'absence de découverte des auteurs. Le même jour on lit qu'un arrêt de la cour martiale du 10 octobre a condamné à un an de prison l'auteur d'un "terme déshonorant envers les soldats allemands" : "Sales boches". | ||
L'''Ouest-Eclair'' du 19 octobre publie un avis du Feldkommandant imposant aux Rennais une "prohibition de sortie" de 21 h 00 à 5 h00 pendant une semaine, quelques civils non identifiés ayant tenté d'attaquer un membre de l'Armée allemande, le 13 octobre vers 23 h 00 [[boulevard de la Tour d'Auvergne]]. | L'''Ouest-Eclair'' du 19 octobre publie un avis du Feldkommandant imposant aux Rennais une "prohibition de sortie" de 21 h 00 à 5 h00 pendant une semaine, quelques civils non identifiés ayant tenté d'attaquer un membre de l'Armée allemande, le 13 octobre vers 23 h 00 [[boulevard de la Tour d'Auvergne]]. | ||
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C'est à trois ans de prison, par jugement d'un conseil militaire du 39 novembre 1940, que sont condamnés pour hostilité aux Allemands, trois Rennais, Louis Hamon, infirmier et François Hamon, ouvrier, 49 avenue du Mail, ainsi que Pierre Denieul, 33 avenue du Mail, pour avoir à 22h20 le jeudi 17 octobre, jeté des pierres, sans toutefois le toucher, à un officier de l'aviation allemande qui les avait réprimandé pour leur inconduite inconvenante. | C'est à trois ans de prison, par jugement d'un conseil militaire du 39 novembre 1940, que sont condamnés pour hostilité aux Allemands, trois Rennais, Louis Hamon, infirmier et François Hamon, ouvrier, 49 avenue du Mail, ainsi que Pierre Denieul, 33 avenue du Mail, pour avoir à 22h20 le jeudi 17 octobre, jeté des pierres, sans toutefois le toucher, à un officier de l'aviation allemande qui les avait réprimandé pour leur inconduite inconvenante. | ||
Le jeudi 16 janvier 1941, quelle mouche piqua Richard Thomas ? | Le jeudi 16 janvier 1941, quelle mouche piqua Richard Thomas ? Une mouche anti-allemande assurément puisque, sur le trottoir de la [[rue de l'Horloge]], cet horloger bouscula successivement un sous-officier puis un officier de l'armée allemande. ''L'[[Ouest-Eclair]]'' du 4 avril rapporta que pour cette "incivilité", comme l'on dit maintenant, l'horloger qui voulait garder le trottoir à défaut du haut du pavé, passa devant le Conseil de guerre allemand et écopa de deux mois de prison, peine relativement légère dans le contexte de l'époque. | ||
====vol de ballots de draps==== | ====vol de ballots de draps==== |
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