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Le commandant Pezeau du GMR "Bretagne" comparut le 31 août 1945 devant la cour de justice de Rennes. | Le commandant Pezeau du GMR "Bretagne" comparut le 31 août 1945 devant la cour de justice de Rennes. | ||
En février 1944, son unité fit partie des forces engagées en Haute-Savoie, au plateau des Glières aux côtés de [[Di Costanzo, féroce chef de milice]] . Prenant la parole devant ses hommes Pezeau leur aurait dit: "Je compte sur vous tous. Considérez chaque individu du maquis comme un ennemi, car nous allons être appelés à combattre ceux qui se sont réfugiés sur le plateau des Glières". Le GMR "Bretagne y procéda à soixante-dix arrestations. Mais le tribunal, insuffisamment informé, et tenant compte du revirement ultérieur de cet officier, l'acquitta et le félicita même pour son attitude durant les derniers mois du régime. <ref> ''Une police de Vichy, les groupes mobiles de réserve''. Alain Pinel. Éd/ L'Harmattan - 2004 </ref> | En février 1944, son unité fit partie des forces engagées en Haute-Savoie, au plateau des Glières aux côtés de [[Di Costanzo, féroce chef de milice]] . Prenant la parole devant ses hommes Pezeau leur aurait dit: "Je compte sur vous tous. Considérez chaque individu du maquis comme un ennemi, car nous allons être appelés à combattre ceux qui se sont réfugiés sur le plateau des Glières". Le GMR "Bretagne y procéda à soixante-dix arrestations. Mais le tribunal, insuffisamment informé, et tenant compte du revirement ultérieur de cet officier, l'acquitta et le félicita même pour son attitude durant les derniers mois du régime. <ref> ''Une police de Vichy, les groupes mobiles de réserve''. Alain Pinel. Éd/ L'Harmattan - 2004 </ref> | ||
À la libération une partie d'entre eux se parèrent du brassard FFI et se mirent à la disposition des nouvelles autorités, ainsi le 3 août à Rennes, des membres des GMR ôtèrent la francisque de leurs casques et de leurs cols et se rendirent au [[palais Saint-Georges]], siège clandestin des résistants; <ref> ''1er- 4 août 1944 : L'étrange libération de Rennes'', p. 218. Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref> après la Libération 65% d'entre eux furent maintenus à leur poste - [[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]] en eurent comme gardiens - 35 sur 180 furent révoqués ou radiés et dix furent suspendus ou internés. Après la Libération, le 7 décembre 1944, les GMR furent dissous et une partie des effectifs fusionnée, après épuration, avec des éléments issus des FFI pour créer, le 8 décembre, les Compagnies républicaines de sécurité (CRS). <ref>[[Epuration] | À la libération une partie d'entre eux se parèrent du brassard FFI et se mirent à la disposition des nouvelles autorités, ainsi le 3 août à Rennes, des membres des GMR ôtèrent la francisque de leurs casques et de leurs cols et se rendirent au [[palais Saint-Georges]], siège clandestin des résistants; <ref> ''1er- 4 août 1944 : L'étrange libération de Rennes'', p. 218. Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref> après la Libération 65% d'entre eux furent maintenus à leur poste - [[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]] en eurent comme gardiens - 35 sur 180 furent révoqués ou radiés et dix furent suspendus ou internés. Après la Libération, le 7 décembre 1944, les GMR furent dissous et une partie des effectifs fusionnée, après épuration, avec des éléments issus des FFI pour créer, le 8 décembre, les Compagnies républicaines de sécurité (CRS). <ref>[[Epuration]]</ref> | ||
==Références == | ==Références == |
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