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Un site industriel est visible sur le plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de 1928. Avant 1939, l'[[avenue Chardonnet]] avait été viabilisée par les propriétaires riverains, depuis le [[boulevard Villebois-Mareuil]] jusqu'à l'allée des anciennes usines de soie artificielle<ref>[[Etape 10 : L'usine de soie artificielle]]</ref>. Elle fut classée dans la voirie urbaine, en 1952, suivant le plan directeur d'urbanisme qui prévoit la création d'une zone industrielle. Le plan d´aménagement intercommunal de 1946, conçu par Georges Lefort, figure une emprise réservée à la création d'une zone industrielle.
Un site industriel est visible sur le plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de 1928. Avant 1939, l'[[avenue Chardonnet]] avait été viabilisée par les propriétaires riverains, depuis le [[boulevard Villebois-Mareuil]] jusqu'à l'allée des anciennes usines de soie artificielle<ref>[[Etape 10 : L'usine de soie artificielle]]</ref>. Elle fut classée dans la voirie urbaine, en 1952, suivant le plan directeur d'urbanisme qui prévoit la création d'une zone industrielle. Le plan d´aménagement intercommunal de 1946, conçu par Georges Lefort, figure une emprise réservée à la création d'une zone industrielle.
[[Fichier:Plaine_de_Baud_1944342.jpg|350px|left|thumb|La plaine de Baud en juin 1944. Au 1er plan, le [[cimetière de l'Est]], en arrière-plan l'hôpital psychiatrique de Saint-Méen, au centre le triage de voies ferrées. Les endroits blancs marquent des impacts de bombes]]
[[Fichier:Plaine_de_Baud_1944342.jpg|350px|left|thumb|La plaine de Baud en juin 1944. Au 1er plan, le [[cimetière de l'Est]], en arrière-plan l'hôpital psychiatrique de Saint-Méen, au centre le triage de voies ferrées. Les endroits blancs marquent des impacts de bombes]]
le triage ferroviaire de Baud est dévelppé après la première guerre mondiale. Le projet définitif du dépôt ne fut entériné qu’en 1930, après vingt ans de réflexion.  Finalement, la construction du dépôt de la Plaine de Baud, par sa cohérence technique, contribua au rééquilibrage spatial des installations ferroviaires rennaises.
Le chantier permit par ailleurs l’application d’un programme architectural d’envergure qui, par son approche pragmatique, amplifiait la conscience d’un réseau d’État aménageur du territoire. Entre propagande technique et obligation de s’adapter aux nouveaux procédés de construction, ce dépôt renforçait également le rôle régional de la gare de Rennes.
Les annuaires de Rennes signalent l'usine de menuiserie Tomine (1913), la société générale des Huiles et pétroles (1928), les établissements Desmarais frères (1928) et l'usine de soie artificielle, ''la Soie artificielle rennaise'' (1928), enfin l'entreprise Châtel et fils (1936), la société Pétrole et essences (1936) et la société anonyme des pétroles Jupiter (1936). Sur le plan de 1948 figure également l'ancienne usine Dior, spécialisée dans la fabrication d'eau de javel et d'engrais chimiques, dont la présence est attestée dès 1922.
Les annuaires de Rennes signalent l'usine de menuiserie Tomine (1913), la société générale des Huiles et pétroles (1928), les établissements Desmarais frères (1928) et l'usine de soie artificielle, ''la Soie artificielle rennaise'' (1928), enfin l'entreprise Châtel et fils (1936), la société Pétrole et essences (1936) et la société anonyme des pétroles Jupiter (1936). Sur le plan de 1948 figure également l'ancienne usine Dior, spécialisée dans la fabrication d'eau de javel et d'engrais chimiques, dont la présence est attestée dès 1922.


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