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[[Fichier:Le_milicien_di_constanzo.jpeg|150px|right|thumb|L'impitoyable chef milicien, Di Costanzo ]] | [[Fichier:Le_milicien_di_constanzo.jpeg|150px|right|thumb|L'impitoyable chef milicien, Di Costanzo ]] | ||
Officier de réserve, d’origine corse. Joseph Di Costanzo avait été blessé d’une balle sous le cœur en 1940. | Officier de réserve, d’origine corse. Joseph Di Costanzo avait été blessé d’une balle sous le cœur en 1940. | ||
Le 8 juin 1944, en renfort de la dizaine d'hommes d'Émile Schwaller <ref> [[Émile Schwaller, à la LVF puis milicien criminel]]</ref>, premier élément armé de [[La Milice à Rennes]], arriva dans la capitale de la Bretagne la 2e unité de marche des francs-gardes de la Milice, forte de 250 francs-gardes, cantonnée d'abord [[rue du Griffon]] puis à l’ [[asile de Saint-Méen]], et commandée par le capitaine Joseph Di Costanzo. Celui-ci, avant de venir à Rennes, avait sévi en mars contre le maquis des Glières en Haute-Savoie, où la villa Marten, à Annecy était son lieu d’interrogatoires musclés. Di Costanzo était un dur, souvent un nerf de bœuf à la main, et lors d'interrogatoires de suspects, il ordonnait volontiers des tortures dans un langage grossier : leur "faire pisser le sang", "chier leurs tripes" ou "dégueuler leurs boyaux". | Le 8 juin 1944, en renfort de la dizaine d'hommes d'Émile Schwaller <ref> [[Émile Schwaller, à la LVF puis milicien criminel]]</ref>, premier élément armé de [[La Milice à Rennes]], arriva dans la capitale de la Bretagne la 2e unité de marche des francs-gardes de la Milice, forte de 250 francs-gardes, cantonnée d'abord [[rue du Griffon]] puis à l’ [[asile de Saint-Méen]], et commandée par le capitaine Joseph Di Costanzo. Celui-ci, avant de venir à Rennes, avait sévi en mars contre le maquis des Glières en Haute-Savoie, où la villa Marten, à Annecy était son lieu d’interrogatoires musclés. Di Costanzo était un dur, fort en gueule, souvent un nerf de bœuf à la main, et lors d'interrogatoires de suspects, il ordonnait volontiers des tortures dans un langage grossier : leur "faire pisser le sang", "chier leurs tripes" ou "dégueuler leurs boyaux". | ||
Le préfet régional Martin fut convié par Di Costanzo à une petite fête. Di Costanzo lui présenta Émile Favennec et des camarades comme de dangereux terroristes qui finiraient bien par parler. Robert Martin fit une étrange demande « Faites-moi une séance. Je veux voir ! ». Alors l’inspecteur Paul, complétement saoûl, prit un sabre et l’enfonça dans une cheville de Favennec. | Le préfet régional Martin fut convié par Di Costanzo à une petite fête. Di Costanzo lui présenta Émile Favennec et des camarades comme de dangereux terroristes qui finiraient bien par parler. Robert Martin fit une étrange demande « Faites-moi une séance. Je veux voir ! ». Alors l’inspecteur Paul, complétement saoûl, prit un sabre et l’enfonça dans une cheville de Favennec. | ||
<ref> Libération de Rennes Témoignages recueillis par les élèves du collège de Chartres-de-Bretagne.Témoignage d’Émile Favennec p.48. Media graphic – Juillet 1989</ref> | <ref> Libération de Rennes Témoignages recueillis par les élèves du collège de Chartres-de-Bretagne.Témoignage d’Émile Favennec p.48. Media graphic – Juillet 1989</ref> |
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