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| L'épicerie sert de boîte aux lettres du mouvement ''Défense de la France''. Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944 elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le 2 août au soir dirigée vers le train de déportés qui partira le matin du 3. La résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück. Elle reviendra à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968. | | L'épicerie sert de boîte aux lettres du mouvement ''Défense de la France''. Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944 elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le 2 août au soir dirigée vers le train de déportés qui partira le matin du 3. La résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück. Elle reviendra à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968. |
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| === Guy Faisant=== | | === [[Guy Faisant]]=== |
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| <ref>[[Guy Faisant]]</ref>
| | ===[[Émile Favennec]]=== |
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| ===Albert Gérard=== | | ===Albert Gérard=== |
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| <ref>[[allée André Ménard]]</ref> | | <ref>[[allée André Ménard]]</ref> |
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| ===Yves Milon=== | | === [[Yves Milon]]=== |
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| Cité à l’ordre de la division le 26 novembre 1917 et décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent à Verdun [[Yves Milon]], blessé grièvement et gazé dans la Somme, fut hospitalisé jusqu’en 1919. Il est professeur de géologie à l’université de Rennes : à 33 ans, le plus jeune de France.
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| En 1940, après sa démobilisation, il devient doyen de la Faculté des sciences, et en 1941 décline le poste de recteur, par refus de se compromettre avec le régime de Vichy. Il fait construire un institut de géologie en 1938, près du Thabor, (bâtiment actuellement occupé par la présidence de l’université de Rennes I).
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| Entré dans le Réseau Johnny, où il devient P2, l’expert régional chargé des questions d’adduction d’eau sillonne la région, y compris dans sa zone littorale interdite où il constate les réalisations du Mur de l'Atlantique et il transmet des renseignements aux services britanniques. L’institut de géologie devient également une base importante de la Résistance : il sert à la fois de lieu de réunions clandestines et de cache d’armes qu'il approvisionne personnellement avec la complicité d'un pêcheur qui les reçoit par sous-marin.
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| Le mot d’ordre pour leur utilisation vint début juin et Milon transmit ces curieux échantillons géologiques aux équipes des FTP chargées de faire sauter les voies ferrées reliant la Bretagne à la Normandie, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.[1]
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| Otage du 7 au 14 juin, il ne fut pas été inquiété au titre de ses activités de résistant. À la [[libération de Rennes]], il fut nommé président de la délégation spéciale et s’installa à la mairie de Rennes dès son occupation par la Résistance et, le 4 août 1944, accueillit les libérateurs. Il sera élu maire lors des élections de 1945<ref> Yves Milon, ''de la Résistance à la mairie de Rennes'', par Y. Rannou, éditions Apogée - 2006.</ref>.
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| ===Louis et René Moine=== | | ===Louis et René Moine=== |