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[[Fichier:Milice.png|300px|center|thumb|Le 1er août 1944, paraît dans le dernier numéro de ''l'Ouest-Éclair'', un plaidoyer pour la Milice qui vilipende les maquisards. Il se termine par ; "À suivre" !]]
[[Fichier:Milice.png|300px|center|thumb|Le 1er août 1944, paraît dans le dernier numéro de ''l'Ouest-Éclair'', un plaidoyer pour la Milice qui vilipende les maquisards. Il se termine par ; "À suivre" !]]


La situation des troupes allemandes s'aggrave dans le Cotentin, mais la propagande allemande n'en continue pas moins de tenter d'attirer de jeune Français dans ses filets : fin juin, elle leur propose même de s'engager dans la marine de guerre allemande, la Kriegsmarine ! On n'imagine pas des Bretons répondre alors à l'appel de telles sirènes.
La situation des troupes allemandes s'aggrave dans le Cotentin, mais la propagande allemande n'en continue pas moins de tenter d'attirer de jeune Français dans ses filets : fin juin, elle leur propose même de s'engager dans la marine de guerre allemande, la Kriegsmarine ! On n'imagine pas des Bretons répondre alors à l'appel de telles sirènes.L'''Ouest-Eclair'' annonce, le 24 juillet que le siège départemental est installé 18, [[rue de Nemours]], 3e étage. Ce sera pour une semaine…
 
Le 1er août, l'Ouest-Eclair - dont c'est la dernière parution - publie un long plaidoyer de la Milice en sa faveur qui est aussi une charge contre la Résistance et le texte se termine par "à suivre" . pour la Miiice il n' aura pas de suite mais la fuite.


Le 1er août, la Milice quitta Rennes, forfaits et crimes accomplis, Émile Schwaller, sa femme et son fils compris, en compagnie de membres du Bezen Perrot à bord d'un convoi du SD formé le long de l'hôpital de l'EPS Jean Macé, en face de la cité des étudiantes. <ref>[[ L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération]]</ref> . Certains cependant seront reconnus, jugés et condamnés<ref>[[Epuration]]</ref>. En fait, sur les 15 condamnés à mort par la section départementale d'Ille-et-Vilaine de la Cour de justice de Rennes et effectivement exécutés, 7 étaient membres du GAJS (groupe d'action pour la justice sociale) spécialistes de la lutte contre les maquis et les réfractaires au STO, et 2 des agents de la Selbstschutspolizei arrivés à Rennes en mai 1944<ref>Les Bretons au lendemain de l'Occupation, imaginaire et comportement d'une sortie de guerre 1944-1945, par Luc Capdevila. PUR - 1999</ref><ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref>.
Le 1er août, la Milice quitta Rennes, forfaits et crimes accomplis, Émile Schwaller, sa femme et son fils compris, en compagnie de membres du Bezen Perrot à bord d'un convoi du SD formé le long de l'hôpital de l'EPS Jean Macé, en face de la cité des étudiantes. <ref>[[ L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération]]</ref> . Certains cependant seront reconnus, jugés et condamnés<ref>[[Epuration]]</ref>. En fait, sur les 15 condamnés à mort par la section départementale d'Ille-et-Vilaine de la Cour de justice de Rennes et effectivement exécutés, 7 étaient membres du GAJS (groupe d'action pour la justice sociale) spécialistes de la lutte contre les maquis et les réfractaires au STO, et 2 des agents de la Selbstschutspolizei arrivés à Rennes en mai 1944<ref>Les Bretons au lendemain de l'Occupation, imaginaire et comportement d'une sortie de guerre 1944-1945, par Luc Capdevila. PUR - 1999</ref><ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref>.
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