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« À Rennes, Du Perron de Maurin, chasseur de Juifs puis milicien » : différence entre les versions

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En  avril 1944, Du Perron de Maurin démissionna du commissariat aux questions juives,  pour lancer la Milice en Bretagne et en devenir  le chef régional à Rennes, avec dans son collimateur les mouvements de  résistance, les Juifs ayant disparu. Le bureau de recrutement était situé au 11 [[rue Le Bastard]] et, à lire une liste retrouvée à la Libération,  120  personnes en ressortirent membres pour le département, dont une cinquantaine habitant Rennes. Les bras armés de la Milice furent alors Swlaller puis Di Costanzo, chef d’une franc-garde de 200 hommes. <ref>[[La Milice à Rennes]]</ref>
En  avril 1944, Du Perron de Maurin démissionna du commissariat aux questions juives,  pour lancer la Milice en Bretagne et en devenir  le chef régional à Rennes, avec dans son collimateur les mouvements de  résistance, les Juifs ayant disparu. Le bureau de recrutement était situé au 11 [[rue Le Bastard]] et, à lire une liste retrouvée à la Libération,  120  personnes en ressortirent membres pour le département, dont une cinquantaine habitant Rennes. Les bras armés de la Milice furent alors Swlaller puis Di Costanzo, chef d’une franc-garde de 200 hommes. <ref>[[La Milice à Rennes]]</ref>
Réfugié en Allemagne à Marbourg, il n’avait, à l’automne 1944, rien perdu de ses convictions, mais en voulait aux Allemands de le faire, avec sa famille, coucher sur la paille alors que des chambres libres dans les hôtels étaient réservées aux soldats allemands.
Réfugié en Allemagne à Marbourg, il n’avait, à l’automne 1944, rien perdu de ses convictions, mais en voulait aux Allemands de le faire, avec sa famille, coucher sur la paille alors que des chambres libres dans les hôtels étaient réservées aux soldats allemands.
 
===Jugé et fusillé===
Jugé en France par la cour de justice de Rennes, le 10 janvier 1946,  défendu par Me  Jean Poret, la personnalité du délégué régional du commissariat aux questions juives et les preuves accablantes recueillies dans les archives de la délégation allaient permettre un procès exemplaire eL M. Jacques Douegnas, secrétaire de la Fédération des Sociétés Juives de France, fit une déposition dans laquelle il déclara avoir reçu « de nombreuses plaintes de familles juives qui avaient été spoliées à l’occasion des persécutions qui eurent lieu à Rennes et en Bretagne à la diligence du commissariat aux questions juives.
Jugé en France par la cour de justice de Rennes, le 10 janvier 1946,  défendu par Me  Jean Poret, la personnalité du délégué régional du commissariat aux questions juives et les preuves accablantes recueillies dans les archives de la délégation allaient permettre un procès exemplaire eL M. Jacques Douegnas, secrétaire de la Fédération des Sociétés Juives de France, fit une déposition dans laquelle il déclara avoir reçu « de nombreuses plaintes de familles juives qui avaient été spoliées à l’occasion des persécutions qui eurent lieu à Rennes et en Bretagne à la diligence du commissariat aux questions juives.


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