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En 1935, René Patay apprend que le lieutenant de réserve Veltjens Josef, chef de l’escadrille 15, a abattu un avion SPAD le 17 août 1918, vers 17h20, à l’est de Roye. De fait, Veltjens était un as de l’aviation et l’avion était piloté par Patay. | En 1935, René Patay apprend que le lieutenant de réserve Veltjens Josef, chef de l’escadrille 15, a abattu un avion SPAD le 17 août 1918, vers 17h20, à l’est de Roye. De fait, Veltjens était un as de l’aviation et l’avion était piloté par Patay. | ||
[[Fichier:SPAD.jpg|300px|right|thumb|SPAD 180]] | [[Fichier:SPAD.jpg|300px|right|thumb|SPAD 180]] | ||
[[Fichier:Patay_%C3%A0_bord_de_son_avion.jpg|300px|right|thumb|Patay sur Nieuport 24, à l'école de tir de Biscarosse. Avril, mai 1918]] | |||
====Josef Veltjens, un as==== | ====Josef Veltjens, un as==== | ||
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Répondant à Patay, Veltjens confirmera début 1936, ajoutant : « Votre lettre fut une amère épreuve pour moi parce qu’elle m’indiquait qu’il existe encore actuellement un homme qui gardait de moi un souvenir douloureux du temps de guerre. L’issue du combat fut, sans doute, relativement favorable pour vous car tous mes autres combats ont fini par l’anéantissement complet des machines adverses. » Veltjens indique avoir remporté 37 victoires. | Répondant à Patay, Veltjens confirmera début 1936, ajoutant : « Votre lettre fut une amère épreuve pour moi parce qu’elle m’indiquait qu’il existe encore actuellement un homme qui gardait de moi un souvenir douloureux du temps de guerre. L’issue du combat fut, sans doute, relativement favorable pour vous car tous mes autres combats ont fini par l’anéantissement complet des machines adverses. » Veltjens indique avoir remporté 37 victoires. | ||
[[Fichier:Fokker_D_VII.jpg|300px|left|thumb|Fokker D VII]] | |||
Le 25 janvier 1936, Patay lui envoie une photo où il parle devant le monument aux morts de Fougères et lui explique que les adhérents à l’Union des Combattants sont à la fois patriotes et attachés à la paix et ont gardé une certaine estime pour les combattants allemands. Le 26 février l’Allemand lui envoie la photo de son hôtel particulier à Berlin où il pourrait le recevoir. | Le 25 janvier 1936, Patay lui envoie une photo où il parle devant le monument aux morts de Fougères et lui explique que les adhérents à l’Union des Combattants sont à la fois patriotes et attachés à la paix et ont gardé une certaine estime pour les combattants allemands. Le 26 février l’Allemand lui envoie la photo de son hôtel particulier à Berlin où il pourrait le recevoir. | ||
Veltjens lui indique, dans une longue lettre, que les Allemands sont anti-communistes pour avoir connu leurs excès après leur défaite de 1918. Il a reçu trois blessures en luttant contre les Spartakist communistes et son commandant d’escadre, le colonel Rudolf Berthold - NDLR :qui avait fondé un corps franc nationaliste - a été retrouvé nu dans une rue de Hambourg en mars 1920 , tué par eux à coups de bottes.(Quelques sources prétendent que Berthold a été étranglé avec le ruban de sa "Max Bleu", la croix "Pour le Mérite", inscription en français.) . | Veltjens lui indique, dans une longue lettre, que les Allemands sont anti-communistes pour avoir connu leurs excès après leur défaite de 1918. Il a reçu trois blessures en luttant contre les Spartakist communistes et son commandant d’escadre, le colonel Rudolf Berthold - NDLR :qui avait fondé un corps franc nationaliste - a été retrouvé nu dans une rue de Hambourg en mars 1920 , tué par eux à coups de bottes.(Quelques sources prétendent que Berthold a été étranglé avec le ruban de sa "Max Bleu", la croix "Pour le Mérite", inscription en français.) . | ||
[[Fichier:Joseph_Veltjens.jpg| | [[Fichier:Joseph_Veltjens.jpg|300px|center|thumb|Joseph Veltjens en 1918]] | ||
===1937, 1939, vers la seconde guerre=== | ===1937, 1939, vers la seconde guerre=== | ||
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