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Considérée comme sensible, généreuse, indépendante, possédée par la passion de la recherche et du neuf, Germaine Dulac est parmi '''les premières en France à considérer le cinéma comme un grand art''', et dès 1916, elle s'y consacre tout entière. Pionnière dans l'effort pour légitimer le cinéma en tant qu'art, elle est l'auteur d'une trentaine de courts et longs-métrages, de fiction, documentaires ou d'avant-garde. Comme ses confrères des années 1920 – Marcel L'Herbier, Jean Epstein –, elle a connu une longue occultation.  
Considérée comme sensible, généreuse, indépendante, possédée par la passion de la recherche et du neuf, Germaine Dulac est parmi '''les premières en France à considérer le cinéma comme un grand art''', et dès 1916, elle s'y consacre tout entière. Pionnière dans l'effort pour légitimer le cinéma en tant qu'art, elle est l'auteur d'une trentaine de courts et longs-métrages, de fiction, documentaires ou d'avant-garde. Comme ses confrères des années 1920 – Marcel L'Herbier, Jean Epstein –, elle a connu une longue occultation.  
Germaine Dulac réside à Paris pendant son adolescence où elle découvre la photographie. Elle collabore au journal ''La Fronde'' <ref>{{w|La Fronde(journal)}}</ref>, dont les revendications sont féministes, sociales et anticléricales.   
Germaine Dulac réside à Paris pendant son adolescence où elle découvre la photographie. Elle collabore au journal ''La Fronde'' <ref>{{w|La Fronde(journal)}}</ref>, dont les revendications sont féministes, sociales et anticléricales.   
Germaine Saisset-Schneider de son nom de jeune fille, épouse en 1905 le romancier Albert Dulac, universitaire et écrivain. D'abord au journal féministe ''La Française'', elle rédige surtout des portraits de femmes et des critiques de théâtre de 1906 à 1913 puis, en 1916, elle monte avec son mari une maison de production, « Delia film ».
Germaine Saisset-Schneider de son nom de jeune fille, épouse en 1905 le romancier Albert Dulac, universitaire et écrivain. D'abord au journal féministe ''La Française'', elle rédige surtout des portraits de femmes et des critiques de théâtre de 1906 à 1913 puis, en 1916, elle monte avec son mari une maison de production, « Delia film ».


Après ''Les Sœurs ennemies'' (1915) et ''Venus Victrix'' (1917), elle réalise, d'après un scénario de son ami Louis Delluc, ''La Fête espagnole''. Dès 1920, elle publie de nombreux écrits historiques aux vues nouvelles.
Après ''Les Sœurs ennemies'' (1915) et ''Venus Victrix'' (1917), elle réalise, d'après un scénario de son ami Louis Delluc, ''La Fête espagnole''. Dès 1920, elle publie de nombreux écrits historiques aux vues nouvelles.
Après ''La Mort du Soleil'' (1921), vient ''La Souriante Madame Beudet'' (1923), critique de la vie conjugale petite-bourgeoise. Elle milite pour répandre l'amour du cinéma et contribue à développer les ciné-clubs. Plus tard, elle rejoint la « seconde avant-garde », avec ''La Coquille'' et ''le Clergyman'' (1928) puis réalise des symphonies d'images en musique, avec ''Disque 927'' (1927) (d'après Chopin)<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=rAJVSoRlz-k]<ref> ou ''Thèmes et Variations'' (1928).
Après ''La Mort du Soleil'' (1921), vient ''La Souriante Madame Beudet'' (1923), critique de la vie conjugale petite-bourgeoise. Elle milite pour répandre l'amour du cinéma et contribue à développer les ciné-clubs. Plus tard, elle rejoint la « seconde avant-garde », avec ''La Coquille'' et ''le Clergyman'' (1928) puis réalise des symphonies d'images en musique, avec ''Disque 927'' (1927) (d'après Chopin)<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=rAJVSoRlz-k]<ref> ou ''Thèmes et Variations'' (1928).
Le cinéma parlant arrêtant la production indépendante, elle œuvre aux Actualités Gaumont dont elle est directrice adjointe.
Le cinéma parlant arrêtant la production indépendante, elle œuvre aux Actualités Gaumont dont elle est directrice adjointe.


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