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« Allée Louise Weiss » : différence entre les versions

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(25 avril 1893, Arras - 26 mai 1983, Magny-les-Hameaux, Yvelines)'''
(25 avril 1893, Arras - 26 mai 1983, Magny-les-Hameaux, Yvelines)'''


Louise Weiss est née le 25 avril 1893, à Arras (Pas-de-Calais), l'aînée de cinq enfants dans une famille bourgeoise. Dreyfusarde et protestante du côté de son père, Paul, Louis Weiss, alsacien d'origine, qui est ingénieur des Mines et d'une famille juive allemande et tchèque du côté de sa mère, Jeanne Javal, qui est la fille d'un célèbre ophtalmologiste, directeur du laboratoire d'ophtalmologie de la Sorbonne, membre de l'Académie de Médecine et député de l'Yonne.
Louise Weiss est née le '''25 avril 1893''', à Arras (Pas-de-Calais), l'aînée de cinq enfants dans une famille bourgeoise. Dreyfusarde et protestante du côté de son père, Paul, Louis Weiss, alsacien d'origine, qui est ingénieur des Mines et d'une famille juive allemande et tchèque du côté de sa mère, Jeanne Javal, qui est la fille d'un célèbre ophtalmologiste, directeur du laboratoire d'ophtalmologie de la Sorbonne, membre de l'Académie de Médecine et député de l'Yonne.


Louise passe sa jeunesse à Paris où elle fait ses études secondaires au Lycée Molière. Pour se perfectionner en Allemand, elle va dans sa famille paternelle en Alsace et pour son anglais, elle va à Oxford. Malgré son père qui n'est pas favorable à l'éducation des filles, il aurait aimé que Louise demeure une femme au foyer, en juillet 1914, elle est reçue à l'agrégation de lettres et diplômée d'Oxford. Dès le début de la première guerre mondiale, elle s'engage comme infirmière dans un hôpital militaire à Saint-Quay-Portrieux (22) où sa famille s'est réfugiée et fonde un foyer pour les exilés.
Louise passe sa jeunesse à Paris où elle fait ses études secondaires au Lycée Molière. Pour se perfectionner en Allemand, elle va dans sa famille paternelle en Alsace et pour son anglais, elle va à Oxford. Malgré son père qui n'est pas favorable à l'éducation des filles, il aurait aimé que Louise demeure une femme au foyer, en juillet 1914, elle est reçue à l'agrégation de lettres et diplômée d'Oxford. Dès le début de la première guerre mondiale, elle s'engage comme infirmière dans un hôpital militaire à Saint-Quay-Portrieux (22) où sa famille s'est réfugiée et fonde un foyer pour les exilés.


Après la guerre, elle devient très pacifiste, profondément touchée par l'hécatombe et les dévastations qu'a subies l'Europe. Louise refuse des postes d'enseignant qui lui sont proposés et préfère se tourner vers le journalisme. Elle fonde, à 25 ans, la revue ''L'Europe Nouvelle'', hebdomadaire de politique étrangère qui regroupe des partisans d'une Europe unie et pacifiste. Elle soutient l'action d'Aristide Briand dont elle fait la connaissance, à Genève, au cours de l'Assemblée Générale de la Société des Nations et elle se surnomme "Le Pèlerin de la Paix".
Après la guerre, elle devient très pacifiste, profondément touchée par l'hécatombe et les dévastations qu'a subies l'Europe. Louise refuse des postes d'enseignant qui lui sont proposés et préfère se tourner vers le journalisme. Elle fonde, à 25 ans, la revue ''L'Europe Nouvelle'', hebdomadaire de politique étrangère qui regroupe des partisans d'une Europe unie et pacifiste. Elle soutient l'action d'Aristide Briand <ref>[[Avenue Aristide Briand]]</ref>dont elle fait la connaissance, à Genève, au cours de l'Assemblée Générale de la Société des Nations et elle se surnomme "Le Pèlerin de la Paix".


Elle se prononce en faveur de la réconciliation franco-allemande et pour l'instauration d'une paix stable en Europe. Des conférences internationales se succèdent, elle effectue de nombreux voyages en Europe ravagée par la guerre, ainsi qu'aux États-Unis. Femme de Lettres et journaliste de talent, elle côtoie tous les grands noms de la politique de son époque. En 1930, elle fonde "La Nouvelle École de la Paix", établissement libre d'enseignement supérieur de l'Académie de Paris.
Elle se prononce en faveur de la réconciliation franco-allemande et pour l'instauration d'une paix stable en Europe. Des conférences internationales se succèdent, elle effectue de nombreux voyages en Europe ravagée par la guerre, ainsi qu'aux États-Unis. Femme de Lettres et journaliste de talent, elle côtoie tous les grands noms de la politique de son époque. En 1930, elle fonde "La Nouvelle École de la Paix", établissement libre d'enseignement supérieur de l'Académie de Paris.
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