« Rue Zénaïde Fleuriot » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
(Photo)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Z._Fleuriot.png|200px|right|thumb|Zénaïde Fleuriot, une comtesse de Ségur bretonne]]
La '''rue Zénaïde Fleuriot''' se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais. Cette voie fût dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 6 Novembre 1936.  
La '''rue Zénaïde Fleuriot''' se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais. Cette voie fût dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 6 Novembre 1936.  


== Zénaïde Fleuriot<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>==
== Zénaïde Fleuriot<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>==


Romancière
'''Romancière'''
 
'''
(28 octobre 1829, Saint-Brieuc - 19 Décembre 1890, Paris)
(28 octobre 1829, Saint-Brieuc - 19 Décembre 1890, Paris)
[[Fichier:Z._Fleuriot.png|150px|right|thumb|Zénaïde Fleuriot, une comtesse de Ségur bretonne]]
'''
Zénaïde, Maris, Anne Fleuriot est née à St Brieuc. Son père, avoué à Saint Brieuc, d'une famille chrétienne, est légitimiste<ref>Légitimiste : Mouvement politique français en faveur du rétablissement de la royauté et avait vu le jour la même année que  Clémence Royer, lors de la prise de pouvoir par Louis-Philippe.
'''Zénaïde, Maris, Anne Fleuriot est née à St Brieuc'''. Son père, avoué à Saint Brieuc, d'une famille chrétienne, est légitimiste<ref>Légitimiste : Mouvement politique français en faveur du rétablissement de la royauté et avait vu le jour la même année que  Clémence Royer, lors de la prise de pouvoir par Louis-Philippe.
</ref> et adversaire de la monarchie de juillet durant les  trois journées glorieuses. Ces raisons politiques font déserter son étude qu'il va devoir vendre.
</ref> et adversaire de la monarchie de juillet durant les  trois journées glorieuses. Ces raisons politiques font déserter son étude qu'il va devoir vendre.


Ligne 14 : Ligne 16 :
Son père meurt deux mois après son départ après une courte maladie. Zénaïde pour éponger ses dettes commence alors à écrire, le soir quand les enfants sont couchés et que les parents jouent aux cartes. Ses premiers récits paraissent sous le pseudonyme d'Anna Edianez (anagramme inversé de son prénom). Au départ c'est une petite distraction et en 1857, elle envoie un des ses écrits, "La Fontaine de Moine Rouge", pour un concours proposé par ''La France Littéraire'' qui se déroule à Lyon. Elle remporte le 1er prix. L'année suivante, elle récidive et obtient également le 1er prix avec deux pièces en vers et une nouvelle en prose intitulée "Une Heure d'entrainement" qui paraît dans une revue lyonnaise sous le pseudonyme de Anna Edianez de Langle, Edianez étant l'anagramme de Zénaïde et de Langle en référence à un Académicien de Marine, commandant d'un vaisseau dans l'expédition de La Pérouse, lui aussi de l'actuel département des Côtes-d'Armor et dont le nom entier est une partie du sien : Fleuriot de Langle.
Son père meurt deux mois après son départ après une courte maladie. Zénaïde pour éponger ses dettes commence alors à écrire, le soir quand les enfants sont couchés et que les parents jouent aux cartes. Ses premiers récits paraissent sous le pseudonyme d'Anna Edianez (anagramme inversé de son prénom). Au départ c'est une petite distraction et en 1857, elle envoie un des ses écrits, "La Fontaine de Moine Rouge", pour un concours proposé par ''La France Littéraire'' qui se déroule à Lyon. Elle remporte le 1er prix. L'année suivante, elle récidive et obtient également le 1er prix avec deux pièces en vers et une nouvelle en prose intitulée "Une Heure d'entrainement" qui paraît dans une revue lyonnaise sous le pseudonyme de Anna Edianez de Langle, Edianez étant l'anagramme de Zénaïde et de Langle en référence à un Académicien de Marine, commandant d'un vaisseau dans l'expédition de La Pérouse, lui aussi de l'actuel département des Côtes-d'Armor et dont le nom entier est une partie du sien : Fleuriot de Langle.


Elle entre à la rédaction de la ''Semaine des Familles'', en 1859, dont elle devient rédactrice en chef en 1871.
Elle entre à la rédaction de la ''Semaine des Familles'', en 1859, dont elle '''devient rédactrice en chef en 1871'''.


Elle a écrit dans un style sans artifices et sans relief quantité de bons romans que l'on retrouvera longtemps dans les collections bleues ou roses destinées aux jeunes filles. Son œuvre, particulièrement prolifique, compte plus de 80 volumes, écrit de 1859 à 1890 et dont la majeure partie est destinée au jeune public. Elle fut, de son vivant, la collaboratrice la plus goûtée de la "Bibliothèque rose" et du "Journal de la Jeunesse". Sous son nom et aussi sous le pseudonyme de Anna Edianez de Saint-B… (pour Saint-Brieuc, sa commune de naissance), elle a fait paraître : ''<Le petit chef de famille'', ''Tranquille et Tourbillon'', ''Monsieur Nostradamus'', ''Papillonne'', ''Sans beauté'', etc. Elle a également publié : ''Le Théâtre chez soi'' (1873), quelques comédies et proverbes.
Elle a écrit dans un style sans artifices et sans relief quantité de bons romans que l'on retrouvera longtemps dans les collections bleues ou roses destinées aux jeunes filles. Son œuvre, particulièrement prolifique, '''compte plus de 80 volumes, écrit de 1859 à 1890''' et dont la majeure partie est destinée au jeune public. Elle fut, de son vivant, la collaboratrice la plus goûtée de la "Bibliothèque rose" et du "Journal de la Jeunesse". Sous son nom et aussi sous le pseudonyme de Anna Edianez de Saint-B… (pour Saint-Brieuc, sa commune de naissance), elle a fait paraître : ''<Le petit chef de famille'', ''Tranquille et Tourbillon'', ''Monsieur Nostradamus'', ''Papillonne'', ''Sans beauté'', etc. Elle a également publié : ''Le Théâtre chez soi'' (1873), quelques comédies et proverbes.


En 1869, Zénaïde est très affectée par la mort d'Alix, sa plus chère élève, suite à une épidémie de choléra, elle hésite à entrer à Paris au couvent des Auxiliatrices du purgatoire et s'occupe de l'école professionnelle catholique voisine de la communauté. Elle visite tout Paris, mais elle trouve cela maussade et déprimant, elle va souvent en parler dans ses romans.
En 1869, Zénaïde est très affectée par la mort d'Alix, sa plus chère élève, suite à une épidémie de choléra, elle hésite à entrer à Paris au couvent des Auxiliatrices du purgatoire et s'occupe de l'école professionnelle catholique voisine de la communauté. Elle visite tout Paris, mais elle trouve cela maussade et déprimant, elle va souvent en parler dans ses romans.
Ligne 31 : Ligne 33 :
== Note et références ==
== Note et références ==
<references/>
<references/>
Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes


[[Catégorie:Voie de Rennes|Fleuriot]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Fleuriot]][[Catégorie:Rue de Rennes|Fleuriot]]
Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique
[[Catégorie:Voie de Rennes|Fleuriot]][[Catégorie:Matrimoine]][[Catégorie:Personnalité|Fleuriot]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Fleuriot]][[Catégorie:Rue de Rennes|Fleuriot]]
1 685

modifications

Menu de navigation