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== Qui est Clémence Royer?== | == Qui est Clémence Royer?== | ||
Philosophe et femme de science <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | '''Philosophe et femme de science'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | ||
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(21 avril 1830, Nantes - 6 février 1902, Neuilly-sur-Seine)''' | (21 avril 1830, Nantes - 6 février 1902, Neuilly-sur-Seine)''' | ||
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En 1863, elle obtient avec Proudhon le premier prix d'un concours sur le thème de la réforme de l'impôt et de la dîme sociale. En 1870, elle est la première femme admise à la Société d'anthropologie de Paris, fondée onze années auparavant par Paul Broca. Elle y fera de nombreuses communications et y défendra avec vigueur ses positions non conventionnelles. | En 1863, elle obtient avec Proudhon le premier prix d'un concours sur le thème de la réforme de l'impôt et de la dîme sociale. En 1870, elle est la première femme admise à la Société d'anthropologie de Paris, fondée onze années auparavant par Paul Broca. Elle y fera de nombreuses communications et y défendra avec vigueur ses positions non conventionnelles. | ||
A la mort de Pascal Duprat, en août 1885, Clémence se retrouve sans ressources et vit comme une misérable, oubliée de tous. Souffrant de ne pas avoir pu transmettre sa pensée, elle fait déposer ses manuscrits au secrétariat de l'Académie Française. | |||
Grâce aux mouvements féministes, elle obtient un soutien matériel et va être admise dans une maison de retraite à Neuilly-sur-Seine. | |||
== Militante pour l'instruction des femmes== | |||
Féministe convaincue, elle milite pour l'instruction des femmes et pour la philosophie populaire. En 1881, elle fonde la Société des études philosophiques et morales pour en faire une "école mutuelle de philosophie". Se méfiant des utopistes socialistes, elle déclare : "pas d'utopie ni de rêve, mais un savoir réel des choses". Elle collabore au ''Journal des Femmes'' et à ''la Fronde'', avec Marguerite Durand<ref>Rue Marguerite Durand</ref> et "la grande Séverine".<ref>Square Séverine</ref> Son ''Cours de Philosophie naturelle'' est une tentative d'inspiration encyclopédique par la Légion d'honneur. | |||
==Liens externes== | ==Liens externes== | ||
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