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Bienfaitrice des Crèches et des Hospices.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | Bienfaitrice des Crèches et des Hospices.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | ||
Aimée-Marie Martin est née le 10 février 1820, à Rennes, d'un père négociant. | '''Aimée-Marie Martin est née le 10 février 1820,''' à Rennes, d'un père négociant. | ||
On ne connaît pas grand-chose de la vie d'Aimée-Marie Martin devenue Madame Marçais, sinon qu'elle a eu par sa situation familiale, une vie assez aisée et qu'elle en a fait profiter d'autres par sa générosité. Mais au travers de son environnement familial, on peut deviner une partie de sa vie. | On ne connaît pas grand-chose de la vie d'Aimée-Marie Martin devenue Madame Marçais, sinon qu'elle a eu par sa situation familiale, une vie assez aisée et qu'elle en a fait profiter d'autres par sa générosité. Mais au travers de son environnement familial, on peut deviner une partie de sa vie. | ||
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Aimée-Marie Marçais meurt le 1er mai 1911, à son domicile au 3, [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] à Rennes, à l'âge de 92 ans. Elle lègue par testament mystique en date du 7 avril 1911, soit moins d'un mois avant son décès, à Albert Jouaust, colonel de génie en retraite, tous ses biens meubles et immeubles l'instituant son légataire universel. Elle lègue également à la Ville de Rennes, "la somme de 25 000 francs qui lui sera versée dans les six mois de son décès pour la création et l'aménagement d'une crèche [[rue de Nantes]]" ''- il s'agira en fait d'une crèche réalisée [[rue Alain Bouchart]] entre 1925 et 1927<ref>http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/creche-municipale-41-rue-alain-bouchard-rennes/273d96d9-0669-451d-926f-d8eb9f6de95a</ref>, ndlr -'' et au bureau de Bienfaisance de Rennes, elle laisse la somme de 1 000 francs pour l'œuvre de la Maternité, [[ boulevard de la Tour d'Auvergne]]. De plus sa générosité ne s'arrête pas là, une somme de 25 000 francs devant aller "pour la fondation d'un lit pour un vieillard pauvre de la commune de [[Pacé]]" et 10 000 francs à placer en rentes sur l’État et arrérages à distribuer aux femmes sortant de la maternité. | Aimée-Marie Marçais meurt le 1er mai 1911, à son domicile au 3, [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] à Rennes, à l'âge de 92 ans. Elle lègue par testament mystique en date du 7 avril 1911, soit moins d'un mois avant son décès, à Albert Jouaust, colonel de génie en retraite, tous ses biens meubles et immeubles l'instituant son légataire universel. Elle lègue également à la Ville de Rennes, "la somme de 25 000 francs qui lui sera versée dans les six mois de son décès pour la création et l'aménagement d'une crèche [[rue de Nantes]]" ''- il s'agira en fait d'une crèche réalisée [[rue Alain Bouchart]] entre 1925 et 1927<ref>http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/creche-municipale-41-rue-alain-bouchard-rennes/273d96d9-0669-451d-926f-d8eb9f6de95a</ref>, ndlr -'' et au bureau de Bienfaisance de Rennes, elle laisse la somme de 1 000 francs pour l'œuvre de la Maternité, [[ boulevard de la Tour d'Auvergne]]. De plus sa générosité ne s'arrête pas là, une somme de 25 000 francs devant aller "pour la fondation d'un lit pour un vieillard pauvre de la commune de [[Pacé]]" et 10 000 francs à placer en rentes sur l’État et arrérages à distribuer aux femmes sortant de la maternité. | ||
== La propreté de la rue laisse à désirer == | == La propreté de la rue laisse à désirer == |
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