« Rue André et Yvonne Meynier » : différence entre les versions

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Elle épouse, le 20 août 1927, André Meynier qui, après avoir passé une agrégation d'Histoire et de Géographie, se retrouve durant 14 ans dans l'enseignement secondaire, à Aurillac de 1923 à 1930 puis à Paris au Lycée Henri IV. Le couple Meynier va avoir trois filles. Yvonne Meynier s'oriente à son tour vers des études de géographie à la Sorbonne, tout en dirigeant un jardin d'enfants, durant 4 ans à Sceaux, dans une annexe du lycée Lakanal. Elle est adepte des méthodes pédagogiques de Maria Montessori qui repose sur l'observation de l'enfant, le considérant surtout comme l'avenir de la société, son éducation et son instruction étant importantes avant l'âge de 6 ans.
Elle épouse, le 20 août 1927, André Meynier qui, après avoir passé une agrégation d'Histoire et de Géographie, se retrouve durant 14 ans dans l'enseignement secondaire, à Aurillac de 1923 à 1930 puis à Paris au Lycée Henri IV. Le couple Meynier va avoir trois filles. Yvonne Meynier s'oriente à son tour vers des études de géographie à la Sorbonne, tout en dirigeant un jardin d'enfants, durant 4 ans à Sceaux, dans une annexe du lycée Lakanal. Elle est adepte des méthodes pédagogiques de Maria Montessori qui repose sur l'observation de l'enfant, le considérant surtout comme l'avenir de la société, son éducation et son instruction étant importantes avant l'âge de 6 ans.


Reçu docteur-ès-lettres en 1931, André Meynier est nommé titulaire de la chaire de géographie de la Faculté des Lettres de Rennes, en 1938. Yvonne suit son mari à Rennes. A la fin de la seconde guerre mondiale, André Meynier est détenu à la [[[prison Jacques-Cartier]] de Rennes, comme otage lors de la dernière rafle.
Reçu docteur-ès-lettres en 1931, André Meynier est nommé titulaire de la chaire de géographie de la Faculté des Lettres de Rennes, en 1938. Yvonne suit son mari à Rennes. A la fin de la seconde guerre mondiale, André Meynier est détenu à la [[prison Jacques-Cartier]] de Rennes, comme otage lors de la dernière rafle.


Dès la Libération de [[Rennes]], Yvonne Meynier assure des chroniques hebdomadaires régulières de critique littéraire à la Maison de la Radio, à Radio Bretagne, dans une émission intitulée : ''Comme la plume au vent''. Elle travaille avec Henri Terrière, journaliste et critique d'art.
Dès la Libération de [[Rennes]], Yvonne Meynier assure des chroniques hebdomadaires régulières de critique littéraire à la Maison de la Radio, à Radio Bretagne, dans une émission intitulée : ''Comme la plume au vent''. Elle travaille avec Henri Terrière, journaliste et critique d'art.


Elle se spécialise dans la littérature pour enfants et va parfois écrire sous le pseudonyme d'Annette Vainazès. En 1946, elle publie son premier roman : "Maria de l'assistance". Elle fonde avec Robert Merle, l'écrivain français, maître de conférences d'anglais à l'Université de Rennes, l'association des Écrivains de l'Ouest, qu'elle anime en tant que présidente, de 1955 à 1972 et où elle va faire en sorte que soit fondé un Prix pour la littérature de Jeunesse, le Prix Korrigan.
Elle se spécialise dans la littérature pour enfants et va parfois écrire sous le pseudonyme d'Annette Vainazès. En 1946, elle publie son premier roman : "Maria de l'assistance". Elle fonde avec [[Robert Merle]], l'écrivain français, maître de conférences d'anglais à l'Université de Rennes, l'association des Écrivains de l'Ouest, qu'elle anime en tant que présidente, de 1955 à 1972 et où elle va faire en sorte que soit fondé un Prix pour la littérature de Jeunesse, le Prix Korrigan.


A partir de 1958, elle se consacre presque exclusivement à la littérature de jeunesse. Elle écrit vingt-neuf livres en une vingtaine d'années. En 1961, Yvonne Meynier reçoit le Prix Enfance du Monde pour "Une petite fille attendait". En 1962, elle publie "Un lycée pas comme les autres" pour lequel elle reçoit le Grand Prix de Littérature pour les jeunes. Ce livre évoque le transfert du lycée de jeunes filles Martenot de Rennes à la Guerche pendant la 2e guerre mondiale. En 1972, elle reçoit le Prix Jeune France, pour "Delphine, reine de la lumière".
A partir de 1958, elle se consacre presque exclusivement à la littérature de jeunesse. Elle écrit vingt-neuf livres en une vingtaine d'années. En 1961, Yvonne Meynier reçoit le Prix Enfance du Monde pour "Une petite fille attendait". En 1962, elle publie "Un lycée pas comme les autres" pour lequel elle reçoit le Grand Prix de Littérature pour les jeunes. Ce livre évoque le transfert du lycée de jeunes filles Martenot de Rennes à la Guerche pendant la 2e guerre mondiale. En 1972, elle reçoit le Prix Jeune France, pour "Delphine, reine de la lumière".
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