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À travers le mouvement saint-simonien, elle s’intéresse aux débats sur l’abolition des privilèges de la naissance, l’émancipation et l’instruction des femmes, l’organisation de coopératives et l’égalité des droits politiques.
À travers le mouvement saint-simonien, elle s’intéresse aux débats sur l’abolition des privilèges de la naissance, l’émancipation et l’instruction des femmes, l’organisation de coopératives et l’égalité des droits politiques.


Par ses écrits journalistiques, elle devient à partir de 1848 l’une des porte-voix de la revendication féministe. Elle participe au journal La Femme libre et dirige La Voix des Femmes avec Eugénie Niboyet et Désirée Gay.  
Par ses écrits journalistiques, elle devient à partir de 1848 l’une des porte-voix de la revendication féministe. Elle participe au journal ''La Femme libre'' et dirige ''La Voix des Femmes'' avec Eugénie Niboyet et Désirée Gay.  


En 1849, elle se présente comme candidate aux élections législatives sur la liste démocrate socialiste. Rares sont les socialistes qui soutiennent cette candidature. Malgré son adhésion - critique - aux idées des socialistes utopiques, elle est très déçue de l’oubli des femmes par le suffrage « universel » masculin de la République de 1848, qui avait oublié de libérer les femmes du Code Napoléon.   
En 1849, elle se présente comme candidate aux élections législatives sur la liste démocrate socialiste. Rares sont les socialistes qui soutiennent cette candidature. Malgré son adhésion - critique - aux idées des socialistes utopiques, elle est très déçue de l’oubli des femmes par le suffrage « universel » masculin de la République de 1848, qui avait oublié de libérer les femmes du Code Napoléon.   
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