« Promenade Louise Foulon-Ropars » : différence entre les versions

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'''Diplômée infirmière visiteuse en 1937,''' elle travaille dans l'Aisne au sein d'une fondation américaine créée pour les régions dévastées par la première guerre mondiale.
'''Diplômée infirmière visiteuse en 1937,''' elle travaille dans l'Aisne au sein d'une fondation américaine créée pour les régions dévastées par la première guerre mondiale.


Elle épouse Charles Foulon en août 1941 et s'installe à [[Rennes]] où son mari a été nommé professeur agrégé au lycée de garçons. Assistante sociale à la Société Économique, elle quitte son poste en février 1942 après l'arrestation de son mari qu'elle recherche à la prison militaire allemande d'Angers puis en région parisienne. Elle parviendra à lui faire passer des messages dans le linge qu'elle portera à la prison de Fresnes.
Elle épouse Charles Foulon en août 1941 et s'installe à [[Rennes]] où son mari a été nommé professeur agrégé au lycée de garçons. Assistante sociale à la société [[L'Economique]], elle quitte son poste en février 1942 après l'arrestation de son mari qu'elle recherche à la prison militaire allemande d'Angers puis en région parisienne. Elle parviendra à lui faire passer des messages dans le linge qu'elle portera à la prison de Fresnes.


En 1943, Louise Foulon-Ropars accueille dans son domicile rennais du 7bis boulevard Volney plusieurs clandestins, notamment l'abbé Chéruel et François Tanguy-Prigent, député socialiste du Finistère qu'elle désigne dans ses courriers comme Jacques Le Rû.
En 1943, Louise Foulon-Ropars accueille dans son domicile rennais du 7bis [[boulevard Volney]] plusieurs clandestins, notamment l'abbé Chéruel et François Tanguy-Prigent, député socialiste du Finistère qu'elle désigne dans ses courriers comme Jacques Le Rû.
En 1944, elle regagne son Finistère natal et est l'infirmière d'un groupe de maquisards rattaché à la compagnie Aunis, comme en attesta François Tanguy-Prigent qui y avait combattu.
En 1944, elle regagne son Finistère natal et est l'infirmière d'un groupe de maquisards rattaché à la compagnie Aunis, comme en attesta François Tanguy-Prigent qui y avait combattu.
Comme le dira, à ses obsèques, le doyen Lamache, « elle fit partie de cette phalange de femmes qui ont su donner le meilleur d'eux-mêmes à la cause de leurs concitoyens en danger ».
Comme le dira, à ses obsèques, le doyen Lamache, « elle fit partie de cette phalange de femmes qui ont su donner le meilleur d'elles-mêmes à la cause de leurs concitoyens en danger ».


Mère d'un fils et d'une fille nés en janvier 1943 et mars 1945, Louise Foulon-Ropars est chargée, en 1946, de constituer les services sociaux universitaires de l'Académie de Rennes.
Mère d'un fils et d'une fille nés en janvier 1943 et mars 1945, Louise Foulon-Ropars est chargée, en 1946, de constituer les services sociaux universitaires de l'Académie de Rennes.
Elle organise les œuvres universitaires, veillant aux attributions de bourses et de fonds de solidarité comme aux modalités d'accès aux restaurants universitaires et au développement de la diététique. Après avoir obtenu un second poste d'assistante sociale pour le Centre régional des Oeuvres Universitaires, elle s'investit particulièrement dans le développement de la Médecine Préventive Universitaire – future Médecine Préventive de l'Enseignement Supérieur. Elle contribue à éradiquer la tuberculose en milieu étudiant. Dans les années 60, elle travaille aussi à la création du bureau d'aide psychologique aux jeunes commençant à Rennes leurs études supérieures. Elle accompagne également le développement de la médecine préventive à Brest et Nantes.
Elle organise les œuvres universitaires, veillant aux attributions de bourses et de fonds de solidarité comme aux modalités d'accès aux restaurants universitaires et au développement de la diététique. Après avoir obtenu un second poste d'assistante sociale pour le Centre régional des Œuvres Universitaires, elle s'investit particulièrement dans le développement de la Médecine Préventive Universitaire – future Médecine Préventive de l'Enseignement Supérieur. Elle contribue à éradiquer la tuberculose en milieu étudiant. Dans les années 60, elle travaille aussi à la création du bureau d'aide psychologique aux jeunes commençant à Rennes leurs études supérieures. Elle accompagne également le développement de la médecine préventive à Brest et Nantes.


'''Louise Foulon-Ropars décède à 54 ans''', le 6 juin 1969, d'un cancer provoqué par des irradiations subies au sein de la MPES.
'''Louise Foulon-Ropars décède à 54 ans''', le 6 juin 1969, d'un cancer provoqué par des irradiations subies au sein de la MPES.
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