1 685
modifications
Ligne 14 : | Ligne 14 : | ||
Le 2 mars 1942, des brigades spéciales chargées de démanteler le mouvement intellectuel clandestin du Parti Communiste, font irruption au domicile de Georges et de Charlotte. D’autres membres du réseau sont également arrêtés : Georges Politzer et sa femme, Hélène Solomon-Langevin, la fille du physicien Paul Langevin et son mari, Jacques Decour, Marie-Claude Vaillant Couturier, Danielle Casanova… | Le 2 mars 1942, des brigades spéciales chargées de démanteler le mouvement intellectuel clandestin du Parti Communiste, font irruption au domicile de Georges et de Charlotte. D’autres membres du réseau sont également arrêtés : Georges Politzer et sa femme, Hélène Solomon-Langevin, la fille du physicien Paul Langevin et son mari, Jacques Decour, Marie-Claude Vaillant Couturier, Danielle Casanova… | ||
Les hommes sont torturés. Georges Dudach, Georges Politzer et Jacques Solomon sont fusillés au Mont Valérien, le 23 mai 1942. Les femmes sont remises à la Gestapo et déportées en application du décret "NN", "Narcht und Nabel", "Nuit et Brouillard" dont le but est de faire disparaître dans la souffrance les ennemis du Reich. Après être passées par le fort de Romainville, le 24 janvier 1943, 230 femmes du convoi dit des "31 000", sont emportées vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Charlotte Delbo-Dudach y retrouve Danielle Casanova, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Marie Politzer et également deux sœurs rennaises, Marie et Simone Alizon. Sur les 230 femmes, seules, 49 d'entre-elles reviendront. | Les hommes sont torturés. Georges Dudach, Georges Politzer et Jacques Solomon sont fusillés au Mont Valérien, le 23 mai 1942. Les femmes sont remises à la Gestapo et déportées en application du décret "NN", "Narcht und Nabel", "Nuit et Brouillard" dont le but est de faire disparaître dans la souffrance les ennemis du Reich. Après être passées par le fort de Romainville, le 24 janvier 1943, 230 femmes du convoi dit des "31 000", sont emportées vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Charlotte Delbo-Dudach y retrouve [[Danielle Casanova]], [[Marie-Claude Vaillant-Couturier]], Marie Politzer et également deux sœurs rennaises, Marie et Simone Alizon. Sur les 230 femmes, seules, 49 d'entre-elles reviendront. | ||
Avec l’avancée des alliés, en 1944, les survivantes d'Auschwitz-Birkenau dont Charlotte Delbo, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Simone Alizon, sont déportées vers le camp de Ravensbrück où elles rejoignent, [[Geneviève De Gaulle]]<ref>Rue Geneviève de Gaulle-Anthonioz</ref>, [[Germaine Tillion]]<ref>Avenue Germaine Tillion</ref>, [[Marie-José Chombart de Lauwe]] et la rennaise, [[Françoise Elie]]. | Avec l’avancée des alliés, en 1944, les survivantes d'Auschwitz-Birkenau dont Charlotte Delbo, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Simone Alizon, sont déportées vers le camp de Ravensbrück où elles rejoignent, [[Geneviève De Gaulle]]<ref>Rue Geneviève de Gaulle-Anthonioz</ref>, [[Germaine Tillion]]<ref>Avenue Germaine Tillion</ref>, [[Marie-José Chombart de Lauwe]] et la rennaise, [[Françoise Elie]]. |
modifications