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Avec 176 ha, la zone d’activités Ouest est la 3ème zone d’activités la plus importante de Rennes Métropole. Localisée à proximité de la rocade ouest et de la Ville de Rennes, traversé par la RN 24, ([[rue de Lorient]]) elle fut la première grande zone d’activités aménagée à Rennes. | Avec 176 ha, la zone d’activités Ouest est la 3ème zone d’activités la plus importante de Rennes Métropole. Localisée à proximité de la rocade ouest et de la Ville de Rennes, traversé par la RN 24, ([[rue de Lorient]]) elle fut la première grande zone d’activités aménagée à Rennes. | ||
[[Fichier:Z_i_route_de_Lorient.png|right|400px|thumb|La zone d'activités vue de l'ouest en juin 1961. (''Archives de Rennes.255FI234'')]] | [[Fichier:Z_i_route_de_Lorient.png|right|400px|thumb|La zone d'activités vue de l'ouest en juin 1961. (''Archives de Rennes.255FI234'')]] | ||
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la partie construite de la ville, essentiellement pavillonnaire dans ce secteur, s'arrêtait au ''parc des sports'' (maintenant Roazhon Park). Après 1940, la zone entre la route et la voie ferrée Paris-Brest fut occupée par des dépôts et entrepôts militaires, dont le Pi-Park de la Kriegsmarine, cible de l'aviation alliée pendant la guerre : les [[18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine]] et des équipages français le bombardent le 8 août<ref>[[Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient]]</ref>. En 1950 on y trouve le dépôt des essences pour l'armée et, en 1953, sur 19,5 hectares, l'usine Citroën de la Barre-Thomas qui employa jusqu'à 2200 personnes à la production de pièces de caoutchouc et de roulements à billes pour les usines de la marque. Cette implantation avait été facilitée par une initiative de la chambre de commerce de Rennes qui, en 1946, avait été l’une des premières en France à décider la création d’une « zone industrielle », concept alors nouveau, et à se lancer dans les démarches administratives définies à cette occasion. | Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la partie construite de la ville, essentiellement pavillonnaire dans ce secteur, s'arrêtait au ''parc des sports'' (maintenant Roazhon Park). Après 1940, la zone entre la route et la voie ferrée Paris-Brest fut occupée par des dépôts et entrepôts militaires, dont le Pi-Park de la Kriegsmarine, cible de l'aviation alliée pendant la guerre : les [[18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine]] et des équipages français le bombardent le 8 août<ref>[[Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient]]</ref>. En 1950 on y trouve le dépôt des essences pour l'armée et, en 1953, sur 19,5 hectares, l'usine Citroën de la Barre-Thomas qui employa jusqu'à 2200 personnes à la production de pièces de caoutchouc et de roulements à billes pour les usines de la marque. Cette implantation avait été facilitée par une initiative de la chambre de commerce de Rennes qui, en 1946, avait été l’une des premières en France à décider la création d’une « zone industrielle », concept alors nouveau, et à se lancer dans les démarches administratives définies à cette occasion. <ref>La zone industrielle de la route de Lorient, à Rennes [article]Henriette Granier -1970 </ref> | ||
Henriette Granier | |||
[[Fichier:Zi_rte_de_lorient106.jpg|500x|left|thumb|La "zone industielle de la route de Lorient" vue de l'est en 1969 <ref> Plaquette ''Rennes 1970'' de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes (photo Heurtier)</ref>|]] | [[Fichier:Zi_rte_de_lorient106.jpg|500x|left|thumb|La "zone industielle de la route de Lorient" vue de l'est en 1969 <ref> Plaquette ''Rennes 1970'' de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes (photo Heurtier)</ref>|]] |
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