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Durant sa jeunesse, Pauline voyage régulièrement avec sa famille entre l’Europe et l’Amérique, jusqu’au décès, en 1903, d’Amédée Gasquet-James dans la villa familiale, à Dinard. Le 20 avril 1909, Pauline, Andrée de Gasquet-James épouse à Taden dans les Côtes-du-Nord, Henri de La Choüe de la Mettrie, né en 1877, à Bordeaux. Le couple s’installe dans la Villa Viviane qui se trouve sur la Grande Rue de Dinard, (actuelles avenues Général Giraud et George V). | Durant sa jeunesse, Pauline voyage régulièrement avec sa famille entre l’Europe et l’Amérique, jusqu’au décès, en 1903, d’Amédée Gasquet-James dans la villa familiale, à Dinard. Le 20 avril 1909, Pauline, Andrée de Gasquet-James épouse à Taden dans les Côtes-du-Nord, Henri de La Choüe de la Mettrie, né en 1877, à Bordeaux. Le couple s’installe dans la Villa Viviane qui se trouve sur la Grande Rue de Dinard, (actuelles avenues Général Giraud et George V). | ||
Dès le début de la première guerre mondiale, en septembre 1914, alors que son mari est mobilisé à la 10e | Dès le début de la première guerre mondiale, en septembre 1914, alors que son mari est mobilisé à la 10e section de Secrétaires d'Etat-Major, de la 10e Région militaire, Pauline de La Choüe de la Mettrie veut absolument apporter son aide. Avec ses propres fonds, elle décide de créer un groupe de jeunes infirmières qu'elle fait venir des États-Unis. C'est en tant que bénévole que durant 7 mois, elle est infirmière à Rennes avant de partir pour 8 mois à l'hôpital militaire Buffon, dans le 15e arrondissement de Paris. Elle prend ensuite la direction du front pour exercer dans un H.O.E., Hôpital Origine Étape, désigné également sous le nom d'hôpital d'évacuation. Elle s'y rend en compagnie de celles que les soldats appellent "les Miss". Très rapidement les infirmières bénévoles deviennent militaires. | ||
Nommée infirmière principale de 2e classe, elle va dans des unités médico-chirurgicales de l'hôpital de Mont-Notre-Dame puis à Vierzy, avant d'être affectée dans des | Nommée infirmière principale de 2e classe, elle va dans des unités médico-chirurgicales de l'hôpital de Mont-Notre-Dame puis à Vierzy, avant d'être affectée dans des ambulances encore plus proches du front. | ||
Le 30 Novembre 1917, alors qu'elle se trouve à l' | Le 30 Novembre 1917, alors qu'elle se trouve à l'ambulance 11/17, son unité est atteinte par une gerbe d'obus. Bien que légèrement blessée, Pauline de La Choüe de la Mettrie fait preuve de courage et de sang-froid. Elle se porte immédiatement au secours des infirmiers qui ont été grièvement blessés. Elle refuse de courir pour se mettre à l'abri préférant garder son calme pour secourir les victimes. Ce qui lui vaut dès le 2 décembre 1917, d'être proposée pour une citation à l'ordre de la Nation à titre militaire. Elle va recevoir la Croix de Guerre avec deux citations pour sa conduite exceptionnelle. Durant son service, elle contracte la typhoïde suivie d'une otite, C'est pour cette raison qu'elle reçoit la Médaille de Vermeil de Épidémies. | ||
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==Passerelle Pauline de La Choüe de la Mettrie== | ==Passerelle Pauline de La Choüe de la Mettrie== | ||
Le 5 août 1920, sa bravoure est récompensée, elle est nommée chevalier de la Légion d'Honneur : «Mme de la Mettrie (Pauline) – Infirmière principale de 2ème classe à titre bénévole : infirmière hors pair constamment sur la brèche pendant toute la durée des hostilités. A donné dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses un magnifique exemple de courage et de dévouement». Elle reçoit la Croix du Combattant, lors de la création de cette distinction en 1930, décoration exceptionnelle pour une femme au titre de la guerre 1914-1918. | |||
Pour son comportement et son attachement à la France, Madame de la Mettrie est promue au grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en février 1961. | Pour son comportement et son attachement à la France, Madame de la Mettrie est promue au grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en février 1961. | ||
Le 1<sup>er</sup> avril 2019 est | Le 1<sup>er</sup> avril 2019 est dénommée la '''Passerelle Pauline de La Choüe de la Mettrie à Rennes.'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>. | ||
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