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[[Fichier:Captain_Joseph_F._Brady.png|150px|left|thumb|Le capitaine Brady du 35e bataillon de chars, contacté le 2 août]].
[[Fichier:Captain_Joseph_F._Brady.png|150px|left|thumb|Le capitaine Brady du 35e bataillon de chars, contacté le 2 août]].
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*''' Toutefois elle n'aura pas subi de bombardement aérien, la Résistance ayant informé, le 2 au matin, les Américains de la situation en ville par l'entremise du Dr Colas-Pelletier qui, par deux fois réussit à joindre, sur la route de Fougères, le captain Joseph F. Brandy, commandant la compagnie A du 35e bataillon de chars.
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*''' Toutefois elle n'aura pas subi de bombardement aérien, la Résistance ayant informé, le 2 au matin, les Américains de la situation en ville par l'entremise du Dr Colas-Pelletier qui, par deux fois réussit à joindre, sur la route de Fougères, le captain Joseph F. Brandy, commandant la compagnie A du 35e bataillon de chars.
Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats.




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[[Fichier:3_collaborateurs_%C3%A0_Rennes196.jpg|300px|right|thumb||Trois collaborateurs dans Rennes entourés par des gendarmes. "Quelques scènes laides survinrent, photographiées ici. Certains des hommes attaqués par la foule furent rudement malmenés et auraient beaucoup plus souffert sans l'intervention de la police;" NB: L'homme à droite tient un mouchoir et semble saigner du nez. D'une page  intitulée "Scènes d'émeute à Rennes". ''The Sphere'', London, 19 août 1944]]
[[Fichier:3_collaborateurs_%C3%A0_Rennes196.jpg|300px|right|thumb||Trois collaborateurs dans Rennes entourés par des gendarmes. "Quelques scènes laides survinrent, photographiées ici. Certains des hommes attaqués par la foule furent rudement malmenés et auraient beaucoup plus souffert sans l'intervention de la police;" NB: L'homme à droite tient un mouchoir et semble saigner du nez. D'une page  intitulée "Scènes d'émeute à Rennes". ''The Sphere'', London, 19 août 1944]]
Les Rennais s'amassent, dans l'après-midi, devant la mairie pour les acclamer ainsi que les nouveaux dirigeants au grand balcon nord de l'hôtel de ville décoré du drapeau français et de la bannière étoilée : Jean Marin, voix de la France Libre et le colonel de Chevigné, délégué militaire pour le front nord, entrés en ville avant les troupes américaines. Certains pourchassent des Rennais dénoncés comme collaborateurs. On arrache les pancartes en allemand, on brûle le kiosque où, pendant quatre ans, les revues allemandes ont figuré en bonne place.
Les Rennais s'amassent, dans l'après-midi, devant la mairie pour les acclamer ainsi que les nouveaux dirigeants au grand balcon nord de l'hôtel de ville décoré du drapeau français et de la bannière étoilée : Jean Marin, voix de la France Libre et le colonel de Chevigné, délégué militaire pour le front nord, entrés en ville avant les troupes américaines. Certains pourchassent des Rennais dénoncés comme collaborateurs. On arrache les pancartes en allemand, on brûle le kiosque où, pendant quatre ans, les revues allemandes ont figuré en bonne place.
Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats.
[[Fichier:Kiosque_incendi%C3%A9.jpg|200px|left|thumb|Le feu au kiosque à journaux]]
[[Fichier:Kiosque_incendi%C3%A9.jpg|200px|left|thumb|Le feu au kiosque à journaux]]
[[Fichier:US_place_de_la_mairie.gif|300px|center|thumb|Place de la Mairie, le 4 août 1944]]
[[Fichier:US_place_de_la_mairie.gif|300px|center|thumb|Place de la Mairie, le 4 août 1944]]
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[[Fichier:Arrestation_a_rennes_aout_1944.jpg|300px|center|thumb|"Soudain à Rennes ce matin-là, j'entendis une agitation : une jeune femme était emmenée violemment au poste de police tandis que des personnes présentes la conspuaient et crachaient sur elle" - John G. Morris]] [[Fichier:Chasse_aux_collaborateurs.jpeg|250px|left|thumb|A Rennes la chasse aux collaborateurs est ouverte;<ref>photo USIS (United States Information Service)</ref>]]
[[Fichier:Arrestation_a_rennes_aout_1944.jpg|300px|center|thumb|"Soudain à Rennes ce matin-là, j'entendis une agitation : une jeune femme était emmenée violemment au poste de police tandis que des personnes présentes la conspuaient et crachaient sur elle" - John G. Morris]] [[Fichier:Chasse_aux_collaborateurs.jpeg|250px|left|thumb|A Rennes la chasse aux collaborateurs est ouverte;<ref>photo USIS (United States Information Service)</ref>]]
Des troupes de la 8e division d'infanterie (8th Infantry Division) vont prendre le relais et sécuriser Rennes et ses abords.
Des troupes de la 8e division d'infanterie (8th Infantry Division) vont prendre le relais et sécuriser Rennes et ses abords.
Très vite, les soldats américains, dont beaucoup sont noirs, déblaient les rues et des ponts Bailey britanniques, composés d’éléments modulaires, vont suppléer les ponts détruits. Le journal ''Défense de la France'', encore clandestin 8 jours avant, quotidien du soir du Mouvement de la Libération nationale, journal provisoirement imprimé à Rennes, 38 [[rue du Pré Botté]]  sur une seule feuille, (qui deviendra France Soir dans Paris libéré) s'étonne dans son n°8 du 17 août 1944, "de voir des soldats américains, avec leur matériel, occupés à déblayer les débris de mur et de vitres, balayer les trottoirs, replacer les pavés sans qu'un seul ouvrier français n'ait l'air de vouloir sans mêler. La foule admire les efforts de nos braves "boys" avec componction, les encourageant volontiers du geste et de la voix, mais reste rigoureusement passive."
Très vite, les soldats américains, dont beaucoup sont noirs, déblaient les rues et des ponts Bailey britanniques, composés d’éléments modulaires, vont suppléer les ponts détruits. Le journal ''Défense de la France'', encore clandestin 8 jours avant, quotidien du soir du Mouvement de la Libération nationale, provisoirement imprimé à Rennes, 38 [[rue du Pré Botté]]  sur une seule feuille, (qui deviendra France Soir dans Paris libéré) s'étonne dans son n°8 du 17 août 1944, "de voir des soldats américains, avec leur matériel, occupés à déblayer les débris de mur et de vitres, balayer les trottoirs, replacer les pavés sans qu'un seul ouvrier français n'ait l'air de vouloir sans mêler. La foule admire les efforts de nos braves "boys" avec componction, les encourageant volontiers du geste et de la voix, mais reste rigoureusement passive."


[[Fichier:Collaboratrices.jpg|150px|left|thumb|Collaboratrices maltraitées près du palais du Commerce (''Photo Lee Miller'')]]
[[Fichier:Collaboratrices.jpg|150px|left|thumb|Collaboratrices maltraitées près du palais du Commerce (''Photo Lee Miller'')]]
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