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En 1491, au sortir de la guerre, le dispositif de la muraille de Rennes comprend unensemble de vingt tours, sept dans la moitié sud, sept dans la moitié nord, trois sur le cours de la Vilaine et trois dans la partie intérieure de la toute première enceinte. Six portes verrouillent le dispositif : Mordelaise, Saint-Michel, Foulons, Ville-Blanche, Toussaints et Champ-Dolent,auxquelles s'ajoutent les arches de Saint-Yves et la porte Saint-Germain au niveau du pont éponyme qui sépare la ville haute de la ville basse. En 1492, les miseurs Pierre Champion et Guillaume de Millau, sous les ordres du lieutenant Paynel, engagent un vaste chantier autour des ponts et portes de la ville. Le registre conservé déroule une myriade de petites réparations de maçonnerie, ferronnerie, charpente engagées quasiment | En 1491, au sortir de la guerre, le dispositif de la muraille de Rennes comprend unensemble de vingt tours, sept dans la moitié sud, sept dans la moitié nord, trois sur le cours de la Vilaine et trois dans la partie intérieure de la toute première enceinte. Six portes verrouillent le dispositif : Mordelaise, Saint-Michel, Foulons, Ville-Blanche, Toussaints et Champ-Dolent,auxquelles s'ajoutent les arches de Saint-Yves et la porte Saint-Germain au niveau du pont éponyme qui sépare la ville haute de la ville basse. En 1492, les miseurs Pierre Champion et Guillaume de Millau, sous les ordres du lieutenant Paynel, engagent un vaste chantier autour des ponts et portes de la ville. Le registre conservé déroule une myriade de petites réparations de maçonnerie, ferronnerie, charpente engagées quasiment | ||
partout : tours Saint-Michel, Toussaints, Porte-Blanche, Saint-Georges, porte Mordelaise, pont Saint-Martin, tour Saint-Denis (au niveau des arches de Saint-Yves), pont Saint-Germain et pont de Champ-Dolent. Il s’agit essentiellement de refaire les carreaux (tablettes de pierre servant à paver l’intérieur des édifices ou morceaux de pierre peu profonds qui forment les parements d’un mur) sur les murs, les tours, ou dans les corps de garde, de remplacer le bois pourri ou détruit, notamment sur les charpentes des tours et des ponts-levis, de changer les chaînes, grilles, serrures et clés des corps de gardes.<ref> ''Rennes, naissance d'une capitale provinciale (1491-1610)'', p.111 Mathieu Pichard-Rivallan. thèse/ Région Bretagne. Université de Rennes 2 U.E.B - 2014 </ref> | partout : tours Saint-Michel, Toussaints, Porte-Blanche, Saint-Georges, porte Mordelaise, pont Saint-Martin, tour Saint-Denis (au niveau des arches de Saint-Yves), pont Saint-Germain et pont de Champ-Dolent. Il s’agit essentiellement de refaire les carreaux (tablettes de pierre servant à paver l’intérieur des édifices ou morceaux de pierre peu profonds qui forment les parements d’un mur) sur les murs, les tours, ou dans les corps de garde, de remplacer le bois pourri ou détruit, notamment sur les charpentes des tours et des ponts-levis, de changer les chaînes, grilles, serrures et clés des corps de gardes.<ref> ''Rennes, naissance d'une capitale provinciale (1491-1610)'', p.111 Mathieu Pichard-Rivallan. thèse/ Région Bretagne. Université de Rennes 2 U.E.B - 2014 </ref> | ||
[[Fichier:Tour_des_Foulons.png|left|250px|thumb|La tour aux Foulons, qui prenait place au niveau des actuels numéros 2 et 4 rue Le Bastard<ref>https://multimedia.inrap.fr/atlas/Rennes/sites/3343/2-4-rue-Pont-aux-Foulons#.XRM4NqKB5rM</ref> (Dessin de l'architecte Robert Artuz, représentant en 1591 la façade de la tour) ]] | |||
==== Au début du XVIe siècle, les tours logis ==== | ==== Au début du XVIe siècle, les tours logis ==== | ||
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