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« Rue Emile Drouillas » : différence entre les versions

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En octobre, deux gendarmes viennent sur son chantier lui apporter son ordre de mobilisation. Ils doivent le conduire directement jusqu'au train, mais ses camarades de travail s'interposent, lui permettant de passer chez lui. C'est Jean Rouault qui l'accompagne à la [[gare de Rennes|Gare]] le soir même. Après quelques semaines à Guéret (Creuse), Émile Drouillas est envoyé à Arlanques (?) sur le front d'Italie, où il est blessé. Hospitalisé, il est envoyé en permission de convalescence dans le Limousin, chez ses parents.
En octobre, deux gendarmes viennent sur son chantier lui apporter son ordre de mobilisation. Ils doivent le conduire directement jusqu'au train, mais ses camarades de travail s'interposent, lui permettant de passer chez lui. C'est Jean Rouault qui l'accompagne à la [[gare de Rennes|Gare]] le soir même. Après quelques semaines à Guéret (Creuse), Émile Drouillas est envoyé à Arlanques (?) sur le front d'Italie, où il est blessé. Hospitalisé, il est envoyé en permission de convalescence dans le Limousin, chez ses parents.


En juillet [[1940]], il passe clandestinement la ligne de démarcation et rejoint Rennes en qualité de "réfugié suite à un accident". Exceptées le bris des vitres de la maison et le pillage du magasin, sa famille n'a pas souffert du [[bombardement du 17 juin 1940|bombardement allemand du 17 juin 1940]] sur la gare de triage de [[plaine de Baud]], qui a causé l'explosion très meurtrière d'un convoi de munitions (plusieurs centaines de morts) quelques heures avant l'arrivée de l'occupant.
En juillet [[1940]], il passe clandestinement la ligne de démarcation et rejoint Rennes en qualité de "réfugié suite à un accident". Exceptés le bris des vitres de la maison et le pillage du magasin, sa famille n'a pas souffert du [[bombardement du 17 juin 1940|bombardement allemand du 17 juin 1940]] sur la gare de triage de [[plaine de Baud]], qui a causé l'explosion très meurtrière d'un convoi de munitions (plusieurs centaines de morts) quelques heures avant l'arrivée de l'occupant.


Émile Drouillas retrouve son emploi de maçon chez Dehé, sur des chantiers de voies ferrées. Il reprend ainsi contact avec des cheminots du Parti communiste, dont René Perrault et Jean Rouault, et d'autres militants clandestins dont [[Henri Bannetel]], jeune étudiant en médecine, agent de liaison entre Paris et Rennes. Drouillas est alors ostensiblement surveillé par la police française dont les inspecteurs visitent la boutique de son épouse.
Émile Drouillas retrouve son emploi de maçon chez Dehé, sur des chantiers de voies ferrées. Il reprend ainsi contact avec des cheminots du Parti communiste, dont René Perrault et Jean Rouault, et d'autres militants clandestins dont [[Henri Bannetel]], jeune étudiant en médecine, agent de liaison entre Paris et Rennes. Drouillas est alors ostensiblement surveillé par la police française dont les inspecteurs visitent la boutique de son épouse.
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