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De retour à Rennes en 1946, il décide de se consacrer entièrement à son œuvre d'artiste. Il aborde tous les genres qu'il pratiquera durant toute sa vie : portraits, natures mortes, paysages, marines, scènes de la vie familiale, de l'atelier du peintre, ou de la vie contemporaine, nus, compositions inspirées de l'Ancien et du Nouveau Testament. Il expose régulièrement à la Galerie des Beaux Arts,[4 rue de l'Hermine [[Place de la Mairie]] à Rennes entre 1949 et 1963, et à la Galerie La Proue 12 rue des Dames près de la cathédrale entre 1965 et 1971. | De retour à Rennes en 1946, il décide de se consacrer entièrement à son œuvre d'artiste. Il aborde tous les genres qu'il pratiquera durant toute sa vie : portraits, natures mortes, paysages, marines, scènes de la vie familiale, de l'atelier du peintre, ou de la vie contemporaine, nus, compositions inspirées de l'Ancien et du Nouveau Testament. Il expose régulièrement à la Galerie des Beaux Arts,[4 rue de l'Hermine [[Place de la Mairie]] à Rennes entre 1949 et 1963, et à la Galerie La Proue 12 rue des Dames près de la cathédrale entre 1965 et 1971. | ||
Il est sollicité en 1961 pour animer des cours de peinture auprès de l'Association des Cheminots de Rennes ainsi qu'à des religieuses de la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria. En 1965 il décide de créer un Atelier Académie libre de peinture qu'il nomme « L'Escabeau » situé dans les combles de la prison Saint-Michel, [[Allée Rallier du Baty|place Rallier du Baty]]. Inauguré par le Maire [[Henri Fréville]], l'Escabeau va devenir non seulement un lieu de formation, mais aussi d'échanges avec les artistes rennais de l'époque. Jean-Yves Couliou, Jean Mingam, Robert Tatin... y feront des conférences. En 1972, souhaitant se consacrer pleinement à la réalisation d'un cycle de peintures portant sur les Mystères, il confie la direction de l'Escabeau à [[Mariano Otero]] jusqu'en 1976, date à laquelle les locaux sont repris par leur propriétaire. | Il est sollicité en 1961 pour animer des cours de peinture auprès de l'Association des Cheminots de Rennes ainsi qu'à des religieuses de la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria. En 1965 il décide de créer un Atelier Académie libre de peinture qu'il nomme « L'Escabeau » situé dans les combles de la [[prison Saint-Michel]], [[Allée Rallier du Baty|place Rallier du Baty]]. Inauguré par le Maire [[Henri Fréville]], l'Escabeau va devenir non seulement un lieu de formation, mais aussi d'échanges avec les artistes rennais de l'époque. Jean-Yves Couliou, Jean Mingam, Robert Tatin... y feront des conférences. En 1972, souhaitant se consacrer pleinement à la réalisation d'un cycle de peintures portant sur les Mystères, il confie la direction de l'Escabeau à [[Mariano Otero]] jusqu'en 1976, date à laquelle les locaux sont repris par leur propriétaire. | ||
Pour pallier la disparition de l'Escabeau, un groupe d'artistes dont Alain Auregan, Jean-Yves Boislève, Marcel Dinahet, Pierre Gilles, Christian Tanguy, René Nogret et Janine Gislais alors conseillère municipale déléguée aux Arts Plastiques à la ville de Rennes, réfléchit à la création d'une association dont l'objet serait de promouvoir l'expression plastique. Cette association, loi 1901 déclarée au J.O. du 8 mai 1979, prend le nom de "Association Arts Recherches Techniques", et fonctionne dans l'ancienne chapelle des Catéchistes alors désaffectée et mise à la disposition par la ville de Rennes. L'atelier, ouvert le 1er décembre 1979, inauguré le 23 février 1980 par M. [[Edmond Hervé]], maire de Rennes, est toujours en activité (atelier du Thabor). Pierre Gilles en sera le premier président de 1979 à 1981. | Pour pallier la disparition de l'Escabeau, un groupe d'artistes dont Alain Auregan, Jean-Yves Boislève, Marcel Dinahet, Pierre Gilles, Christian Tanguy, René Nogret et Janine Gislais alors conseillère municipale déléguée aux Arts Plastiques à la ville de Rennes, réfléchit à la création d'une association dont l'objet serait de promouvoir l'expression plastique. Cette association, loi 1901 déclarée au J.O. du 8 mai 1979, prend le nom de "Association Arts Recherches Techniques", et fonctionne dans l'ancienne chapelle des Catéchistes alors désaffectée et mise à la disposition par la ville de Rennes. L'atelier, ouvert le 1er décembre 1979, inauguré le 23 février 1980 par M. [[Edmond Hervé]], maire de Rennes, est toujours en activité (atelier du Thabor). Pierre Gilles en sera le premier président de 1979 à 1981. | ||
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Après 1971, Pierre Gilles fera peu d'expositions personnelles à Rennes, mais deux expositions seront particulièrement marquantes : l'exposition des Mystères du Rosaire au Temple de l’Église Réformée du [[Boulevard de la Liberté]] (pasteur M. Calladine) en 1975, et en 1980 une exposition à la Galerie Violette aux « Trois Soleils » [[rue d'Isly]]. En 1983 la ville de Rennes lui rend hommage à la Rotonde du Théâtre de Rennes. | Après 1971, Pierre Gilles fera peu d'expositions personnelles à Rennes, mais deux expositions seront particulièrement marquantes : l'exposition des Mystères du Rosaire au Temple de l’Église Réformée du [[Boulevard de la Liberté]] (pasteur M. Calladine) en 1975, et en 1980 une exposition à la Galerie Violette aux « Trois Soleils » [[rue d'Isly]]. En 1983 la ville de Rennes lui rend hommage à la Rotonde du Théâtre de Rennes. | ||
Parallèlement à son activité de peintre, Pierre Gilles s'engage dans diverses activités bénévoles liées à son engagement religieux : en 1951 il rejoint la Fraternité Laïque Franciscaine et il exerce une activité d'accueil pour des personnes sans domicile au Foyer Saint Benoît Labre jusqu'au milieu des années 1980. Il participe également à l'animation de la Commune Libre de Sainte Thérèse (il en est vice-président pendant quelques années) en réalisant notamment les dessins du char de la Reine de la Fête des Fleurs. Il réalise pour le diocèse et les paroisses de Rennes de nombreuses illustrations pour des revues, ainsi que des panneaux peints, affiches, programmes à l'occasion des fêtes religieuses. De 1971 à 1991 il s'occupe de l'organisation de la messe des Cendres des Artistes à la [[basilique Saint-Sauveur]] de Rennes. A la demande de la commission diocésaine pour la béatification de [[Marcel Callo]], il peint la toile le représentant (actuellement déposée à l'église Saint-Aubin en Notre Dame de Bonne Nouvelle, à Rennes) qui sera exposée à Saint-Pierre de Rome le 4 octobre 1987, lors de la cérémonie présidée par le Pape Jean-Paul II. Par ailleurs une toile représentant Notre Dame de Pellevoisin est visible à l'[[Église des Sacrés-Cœurs]] de Rennes. | Parallèlement à son activité de peintre, Pierre Gilles s'engage dans diverses activités bénévoles liées à son engagement religieux : en 1951 il rejoint la Fraternité Laïque Franciscaine et il exerce une activité d'accueil pour des personnes sans domicile au Foyer Saint Benoît Labre jusqu'au milieu des années 1980. Il participe également à l'animation de la Commune Libre de Sainte-Thérèse (il en est vice-président pendant quelques années) en réalisant notamment les dessins du char de la Reine de la Fête des Fleurs. Il réalise pour le diocèse et les paroisses de Rennes de nombreuses illustrations pour des revues, ainsi que des panneaux peints, affiches, programmes à l'occasion des fêtes religieuses. De 1971 à 1991 il s'occupe de l'organisation de la messe des Cendres des Artistes à la [[basilique Saint-Sauveur]] de Rennes. A la demande de la commission diocésaine pour la béatification de [[Marcel Callo]], il peint la toile le représentant (actuellement déposée à l'église Saint-Aubin en Notre Dame de Bonne Nouvelle, à Rennes) qui sera exposée à Saint-Pierre de Rome le 4 octobre 1987, lors de la cérémonie présidée par le Pape Jean-Paul II. Par ailleurs une toile représentant Notre-Dame de Pellevoisin est visible à l'[[Église des Sacrés-Cœurs]] de Rennes. | ||
La ville de Rennes, qui possède plusieurs peintures de Pierre Gilles, lui attribue le nom d'une place<ref>[[place Pierre Gilles]]</ref> dans le quartier de Bréquigny en 1997. | La ville de Rennes, qui possède plusieurs peintures de Pierre Gilles, lui attribue le nom d'une place<ref>[[place Pierre Gilles]]</ref> dans le quartier de Bréquigny en 1997. |
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