« Rue Général Maurice Guillaudot » : différence entre les versions

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La '''rue Général Maurice Guillaudot''' se situe dans le quartier 1 : Centre. Elle commence en haut du [[contour de la Motte]], à l'intersection de la [[rue Martenot]] et de la [[rue des Fossés]], à hauteur de la préfecture de Région, et s'achève à l'intersection de la [[rue Lesage]] et du [[boulevard de Sévigné]], prolongée par la [[rue Jean Guéhenno]] qui, comme elle, est une ancienne section de la [[rue de Fougères]] dénommée ainsi par délibération du conseil municipal de Rennes le 5 novembre 1979<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.
La '''rue Général Maurice Guillaudot''' se situe dans le quartier 1 : Centre. Elle commence en haut du [[contour de la Motte]], à l'intersection de la [[rue Martenot]] et de la [[rue des Fossés]], à hauteur de la préfecture de Région, et s'achève à l'intersection de la [[rue Lesage]] et du [[boulevard de Sévigné]], prolongée par la [[rue Jean Guéhenno]] qui, comme elle, est une ancienne section de la [[rue de Fougères]] dénommée ainsi par délibération du conseil municipal de Rennes le 5 novembre 1979<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.


Au début de la rue, on voit le bel [[hôtel de Marbeuf]], ou [[hôtel de Caradeuc]] (logis classé en totalité, à l'exclusion des bâtiments de communs, cours et murs de clôture, inscription par arrêté du 11 mai 2009) L'édifice conserve, malgré les diverses affectations dont il a été l'objet au fil du temps, un bel ensemble de boiseries des 17e et 18e siècles.  .. Il appartint pendant près d'un siècle aux Marbeuf, grande famille comptant plusieurs parlementaires, et fut acquis en 1764 par [[Louis-René de Caradeuc de La Chalotais]], alors procureur général du Parlement de Bretagne.  Il fut arrêté dans cet hôtel en 1765 lors de l'affaire d'État qui l'oppose au duc d'Aiguillon, et il y décéda en 1785.
Au début de la rue, on voit le bel [[hôtel de Marbeuf]], ou [[hôtel de Caradeuc]] (logis classé en totalité, à l'exclusion des bâtiments de communs, cours et murs de clôture, inscription par arrêté du 11 mai 2009) L'édifice conserve, malgré les diverses affectations dont il a été l'objet au fil du temps, un bel ensemble de boiseries des 17e et 18e siècles. Il appartint pendant près d'un siècle aux Marbeuf, grande famille comptant plusieurs parlementaires, et fut acquis en 1764 par [[Louis-René de Caradeuc de La Chalotais]], alors procureur général du Parlement de Bretagne.  Il fut arrêté dans cet hôtel en 1765 lors de l'affaire d'État qui l'oppose au duc d'Aiguillon, et il y décéda en 1785.


Pendant l'occupation allemande de 1940 à 1944, l'hôtel a été occupé par la Feldgendarmerie, la gendarmerie militaire allemande ( et non par la Gestapo comme on le lit souvent). Il a été siège de la [[Chambre régionale de commerce et d'industrie de Bretagne]]de 1978 à 2018. À côté, le bâtiment en renfoncement abrita, pendant deux ans, avant d'être transféré à la Barre Saint-Just, l'amorce du futur collège Saint-Vincent, sous la forme d'une pension Brecha, fondée ici en 1842 par [[Mgr Brossay-Saint-Marc]] et qui était connue sous le nom de son directeur, l'abbé Prosper Brecha, de la congrégation des Missionnaires de l'Immaculée Conception ; à côté de ce bâtiment était une chapelle néo-gothique, dite ''chapelle des Missionnaires'', édifiée en 1841 par l'architecte [[Jacques Mellet]], qui fut démolie dans les années soixante du 20e siècle.
Pendant l'occupation allemande de 1940 à 1944, l'hôtel a été occupé par la Feldgendarmerie, la gendarmerie militaire allemande ( et non par la Gestapo comme on le lit souvent). Il a été siège de la [[Chambre régionale de commerce et d'industrie de Bretagne]]de 1978 à 2018. À côté, le bâtiment en renfoncement abrita, pendant deux ans, avant d'être transféré à la Barre Saint-Just, l'amorce du futur collège Saint-Vincent, sous la forme d'une pension Brecha, fondée ici en 1842 par [[Mgr Brossay-Saint-Marc]] et qui était connue sous le nom de son directeur, l'abbé Prosper Brecha, de la congrégation des Missionnaires de l'Immaculée Conception ; à côté de ce bâtiment était une chapelle néo-gothique, dite ''chapelle des Missionnaires'', édifiée en 1841 par l'architecte [[Jacques Mellet]], qui fut démolie dans les années soixante du 20e siècle.
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