« Le Secours national » : différence entre les versions

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===Une absence du maréchal===
===Une absence du maréchal===
 
[[Fichier:Cuisine_roulante.png|200px|right|thumb|Cuisines roulantes pour les sinistrés des [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] (''Ouest-Eclair'' du 13 juin 1944)]]
Le maréchal Pétain ayant souhaité voir les délégués du Secours national des villes bombardées, le Dr Patay est convoqué à Vichy le 9 juin 1943. Il y rencontre le médecin-chef de l’hôpital militaire qui lui demande de lui dire comment il aura trouvé le maréchal. A l’heure dite, ils sont six délégués départementaux à l’hôtel du Parc avec M. Jardel, secrétaire général auprès du chef de l’Etat, et le Dr Menetrel, son secrétaire particulier. Le maréchal arrive, « bien droit, dans un impeccable costume gris, et fait grosse impression ». Représentant la ville la plus touchée par les bombardements, le Dr Patay fut le premier à expliquer l’action du Secours national et, à l’évocation des repas distribués par les cuisines roulantes, le maréchal l’interrompit disant : « Moi aussi, j’ai vu une cuisine roulante… ». A M. Jardel qui suggéra que c’était sans doute une cuisine d’un des camps de Jeunesse, Pétain répondit : « Non, elle était accrochée derrière un cirque… » et, sur un signe, le Dr Patay reprit son exposé. <ref>Mémoires d'un Français moyen, par René Patay - 1974</ref>  
Le maréchal Pétain ayant souhaité voir les délégués du Secours national des villes bombardées, le Dr Patay est convoqué à Vichy le 9 juin 1943. Il y rencontre le médecin-chef de l’hôpital militaire qui lui demande de lui dire comment il aura trouvé le maréchal. A l’heure dite, ils sont six délégués départementaux à l’hôtel du Parc avec M. Jardel, secrétaire général auprès du chef de l’Etat, et le Dr Menetrel, son secrétaire particulier. Le maréchal arrive, « bien droit, dans un impeccable costume gris, et fait grosse impression ». Représentant la ville la plus touchée par les bombardements, le Dr Patay fut le premier à expliquer l’action du Secours national et, à l’évocation des repas distribués par les cuisines roulantes, le maréchal l’interrompit disant : « Moi aussi, j’ai vu une cuisine roulante… ». A M. Jardel qui suggéra que c’était sans doute une cuisine d’un des camps de Jeunesse, Pétain répondit : « Non, elle était accrochée derrière un cirque… » et, sur un signe, le Dr Patay reprit son exposé. <ref>Mémoires d'un Français moyen, par René Patay - 1974</ref>  


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