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C'on n'i oïst tonner le Père Tout-Poissant." <ref> ''Le vieux Rennes en flanant'' par Lucien Jegou, librairie Cheminant- 1977</ref> | C'on n'i oïst tonner le Père Tout-Poissant." <ref> ''Le vieux Rennes en flanant'' par Lucien Jegou, librairie Cheminant- 1977</ref> | ||
|auteur=|qualite=|origine=Le vieux Rennes en flanant|collecteur=Lucien Jegou|date=}} | |auteur=|qualite=|origine=Le vieux Rennes en flanant|collecteur=Lucien Jegou|date=}} | ||
En outre, une mine creusée par les Anglais jusque sous l'[[église Saint-Sauveur]], au centre de la cité, fut heureusement découvertePar la suite, [[Bertrand Du Guesclin]] y alla d'une de ses ruses : faisant croire aux Anglais à l'approche d'un important parti de mercenaires allemands, il en éloigna une majorité de leur camp qu'il pilla, faisant entrer en ville moult charrettes de viandes et de vins. | En outre, une mine creusée par les Anglais jusque sous l'[[église Saint-Sauveur]], au centre de la cité, fut heureusement découvertePar la suite, [[Bertrand Du Guesclin]] y alla d'une de ses ruses : faisant croire aux Anglais à l'approche d'un important parti de mercenaires allemands, il en éloigna une majorité de leur camp qu'il pilla, faisant entrer en ville moult charrettes de viandes et de vins. | ||
<ref> Grandes chroniques de Bretagne, Alain Bouchart </ref> | <ref> Grandes chroniques de Bretagne, Alain Bouchart </ref> | ||
Mais, malgré une trêve signée à Bordeaux entre Angleterre et France, le siège de Rennes fut maintenu plus de trois mois, alors que sa levée était stipulée, et persista jusqu'au 5 juillet 1357, date à laquelle les Rennais acceptèrent de verser une forte rançon : on parla de 100 000 écus dont 20 000 comptant.<ref>{{w|Siège de Rennes (1356-1357)}}</ref> | |||
Mais, malgré une trêve signée à Bordeaux entre Angleterre et France, le siège de Rennes fut maintenu plus de trois mois, alors que sa levée était stipulée, et persista jusqu'au 5 juillet 1357, date à laquelle les Rennais acceptèrent de verser une forte rançon : on parla de 100 000 écus dont 20 000 comptant.<ref>{{w|Siège de Rennes (1356-1357)}}</ref> | |||
A la fin du 16e siècle, la Tour mordelaise était la résidence du capitaine de ville, gouverneur de Rennes. Autour de lui se réunissaient "bourgeois et habitans congrégés au son de la campane"; cette assemblée était présidée par le procureur des bourgeois, dont le plus ancien connu est [[Jehan Guinot]], en poste de 1431 à 1433, que l'on peut considérer comme le premier maire de cet ancêtre de notre conseil municipal. | A la fin du 16e siècle, la Tour mordelaise était la résidence du capitaine de ville, gouverneur de Rennes. Autour de lui se réunissaient "bourgeois et habitans congrégés au son de la campane"; cette assemblée était présidée par le procureur des bourgeois, dont le plus ancien connu est [[Jehan Guinot]], en poste de 1431 à 1433, que l'on peut considérer comme le premier maire de cet ancêtre de notre conseil municipal. |
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