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Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au [[Palais Saint-Georges]], dont il est absent. À son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.  
Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au [[Palais Saint-Georges]], dont il est absent. À son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.  


Le 11 octobre 1941, déjà jugé  par la section spéciale de la cour d'appel de Rennes, chargée de "réprimer les menées anarchistes et communistes", "Louis-Albert-Jean Coquillet, 20 ans, serrurier à la SNCF, en fuite, est condamné à 12 ans de travaux forcés.
Le 11 octobre 1941, jugé  par la section spéciale de la cour d'appel de Rennes, chargée de "réprimer les menées anarchistes et communistes", "Louis-Albert-Jean Coquillet, 20 ans, serrurier à la SNCF, en fuite, est condamné à 12 ans de travaux forcés.


[[Fichier:Proc%C3%A8s_maison_de_la_Chimie.png|300px|right|thumb|Bref aperçu, au banc des accusés, de Louis Coquillet (en bas à droite) dans un film allemand de 1 min. 45 sur le procès]]
[[Fichier:Proc%C3%A8s_maison_de_la_Chimie.png|300px|right|thumb|Bref aperçu, au banc des accusés, de Louis Coquillet (en bas à droite) dans un film allemand de 1 min. 45 sur le procès]]
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le 3 janvier 1942 : attaque d’un local du RNP 11 bis rue de la Procession (XVe).
le 3 janvier 1942 : attaque d’un local du RNP 11 bis rue de la Procession (XVe).


Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. On trouva sur lui un cachet de cyanure qu’il avait pour consigne d’avaler pour ne pas tomber vivant aux mains de la police. À la prison de la Santé il est torturé. Un procès, dont le film a été retrouvé sans bande son, <ref>  https://www.ushmm.org/wlc/en/media_fi.php?MediaId=1549&ModuleId=10005420 </ref> eut lieu du 7 au 14 avril 1942 à la Maison de la Chimie, transformée en tribunal militaire, et 23 hommes dont Louis Coquillet furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Paris.  
Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. On trouva sur lui un cachet de cyanure qu’il avait pour consigne d’avaler pour ne pas tomber vivant aux mains de la police. À la prison de la Santé il est torturé. Les Allemands, au printemps de 1942, organisent deux procès à grand spectacle pour stigmatiser le « terrorisme » et assurer son éradication. Après le procès du Palais-Bourbon en mars c'est, du 7 au 14 avril, celui de la Maison de la Chimie,transformée en tribunal militaire, dont un petit film a été retrouvé sans bande son, <ref>  https://www.ushmm.org/wlc/en/media_fi.php?MediaId=1549&ModuleId=10005420 </ref> , et 23 hommes, dont Louis Coquillet, furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Paris.  


Lui furent décernées à titre posthume la Croix de guerre avec l'étoile d'argent et la Légion d'honneur.<ref> notice biographique par Joël David</ref>  
Lui furent décernées à titre posthume la Croix de guerre avec l'étoile d'argent et la Légion d'honneur.<ref> notice biographique par Joël David</ref>  
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