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En août 1898, il est président de l'Union régionaliste bretonne créée à Morlaix. En 1899, il dirige une délégation de 21 bretons qui se rendent à l'Eisteddvod de Cardiff et reçoit l'investiture comme barde, sous le nom de Skreo ar Mor (La mouette). Il est nommé maître de conférence, puis professeur à la faculté des Lettres de Rennes de 1901 à 1924. | En août 1898, il est président de l'Union régionaliste bretonne créée à Morlaix. En 1899, il dirige une délégation de 21 bretons qui se rendent à l'Eisteddvod de Cardiff et reçoit l'investiture comme barde, sous le nom de Skreo ar Mor (La mouette). Il est nommé maître de conférence, puis professeur à la faculté des Lettres de Rennes de 1901 à 1924. | ||
Ses travaux portent sur la Bretagne (''Chanson de la Bretagne'', ''Légende de la Mort'') le romantisme et sur le ''théâtre celtique'', sujet de sa thèse en 1904. Après la mort de sa femme en 1906, il fut chargé de mission d'enseignement en Suisse et aux États-Unis. Par la suite, il fit de nombreuses conférences sur la littérature française et sur la Bretagne dans ces deux pays. Il vint à Rennes en 1911 participer aux cérémonies pour l'inauguration du monument symbolisant l'union de la Bretagne à la France qui était placé sur la façade de l'hôtel de ville de Rennes. '''*''' Contre la volonté des autorités, il prononça alors une partie de son discours en breton. Son œuvre est principalement composée de fiction (''Le Gardien du feu''), de récits de voyages en Bretagne et de conférences. Il a été aussi un folkloriste quand il a assisté Luzel dans l'édition de chansons en breton et quand il a recueilli des discours et contes populaires sur la Mort, en Bretagne. Anatole Le Braz a été admiré pour la qualité de sa langue écrite et son art oratoire. L'influence littéraire et politique d'Anatole Le Braz, disciple et visiteur régulier d'Ernest Renan, a été importante, sa relation à la Bretagne n'excluant pas l'allégeance à la France. | Ses travaux portent sur la Bretagne (''Chanson de la Bretagne'', ''Légende de la Mort'') le romantisme et sur le ''théâtre celtique'', sujet de sa thèse en 1904. Après la mort de sa femme en 1906, il fut chargé de mission d'enseignement en Suisse et aux États-Unis. Par la suite, il fit de nombreuses conférences sur la littérature française et sur la Bretagne dans ces deux pays. Il fait partie des principaux collaborateurs au journal "''La Vie Rennaise''"<ref>Selon le prospectus annonçant la fondation du journal daté du 25 septembre 1909</ref>. Il vint à Rennes en 1911 participer aux cérémonies pour l'inauguration du monument symbolisant l'union de la Bretagne à la France qui était placé sur la façade de l'hôtel de ville de Rennes. '''*''' Contre la volonté des autorités, il prononça alors une partie de son discours en breton. Son œuvre est principalement composée de fiction (''Le Gardien du feu''), de récits de voyages en Bretagne et de conférences. Il a été aussi un folkloriste quand il a assisté Luzel dans l'édition de chansons en breton et quand il a recueilli des discours et contes populaires sur la Mort, en Bretagne. Anatole Le Braz a été admiré pour la qualité de sa langue écrite et son art oratoire. L'influence littéraire et politique d'Anatole Le Braz, disciple et visiteur régulier d'Ernest Renan, a été importante, sa relation à la Bretagne n'excluant pas l'allégeance à la France. | ||
Aux États-Unis pendant la guerre de 1914-1918, il s'efforce, sans l'aval des autorités françaises, de convaincre ses publics américains de la nécessité d'entrer en guerre. Il perd son fils mort au front en 1916 et sa deuxième épouse en 1919. Il revient enseigner en 1920 à l'Université de Rennes, mais malade, il prend sa retraite. | Aux États-Unis pendant la guerre de 1914-1918, il s'efforce, sans l'aval des autorités françaises, de convaincre ses publics américains de la nécessité d'entrer en guerre. Il perd son fils mort au front en 1916 et sa deuxième épouse en 1919. Il revient enseigner en 1920 à l'Université de Rennes, mais malade, il prend sa retraite. |
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