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» Rennes a un Palais de Justice qui lui coûte plus de deux millions et a toujours été reconnu pour être un des plus beaux de France. La maison commune et le ci-devant Présidial forment un fort beau monument presque neuf, dont la deuxième partie est occupée par le Tribunal correctionnel et les Juges de Paix. | » Rennes a un Palais de Justice qui lui coûte plus de deux millions et a toujours été reconnu pour être un des plus beaux de France. La maison commune et le ci-devant Présidial forment un fort beau monument presque neuf, dont la deuxième partie est occupée par le Tribunal correctionnel et les Juges de Paix. | ||
» Les soussignés prient donc les citoyens Consuls de conserver à Rennes son ancien état de chef-lieu pour tous les établissements qui pourront avoir lieu tant dans l’ordre administratif que dans l’ordre judiciaire » | » Les soussignés prient donc les citoyens Consuls de conserver à Rennes son ancien état de chef-lieu pour tous les établissements qui pourront avoir lieu tant dans l’ordre administratif que dans l’ordre judiciaire » . | ||
L’appel fut entendu ; cette fois encore Rennes triompha de Nantes, sa puissante rivale, et le 9 prairial an VIII (29 mai 1800), les magistrats rentraient dans le Palais du [[Parlement de Bretagne]], décoré du nom pompeux de « Temple de la Loi », où ils étaient installés par le citoyen Borie<ref>{{w|Yves-Nicolas Borie}}</ref>, préfet d’Ille-et-Vilaine, après avoir promis fidélité à la Constitution<ref>''Rennes en 1800'', audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref>. | L’appel fut entendu ; cette fois encore Rennes triompha de Nantes, sa puissante rivale, et le 9 prairial an VIII (29 mai 1800), les magistrats rentraient dans le Palais du [[Parlement de Bretagne]], décoré du nom pompeux de « Temple de la Loi », où ils étaient installés par le citoyen Borie <ref>{{w|Yves-Nicolas Borie}}</ref>, préfet d’Ille-et-Vilaine, après avoir promis fidélité à la Constitution. <ref>''Rennes en 1800'', audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref>. | ||
===Références=== | ===Références=== |
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