9 047
modifications
m (ajout articles l'ouest eclair) |
|||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
[[Fichier:Vue du passage saint-cast-fin 19e-e.maignen.jpg|300px|left|thumb|L'emplacement du futur boulevard de Chézy, vu de la rive droite du canal, avec à gauche au fond, l'église Saint-Etienne]] | [[Fichier:Vue du passage saint-cast-fin 19e-e.maignen.jpg|300px|left|thumb|L'emplacement du futur boulevard de Chézy, vu de la rive droite du canal, avec à gauche au fond, l'église Saint-Etienne]] | ||
En 1907, le projet est accepté par les Ponts-et-Chaussées qui autorisent la vente des arbres de la promenade au profit de l'Etat. Achevée en 1912, la voie est portée à 12 m. | En 1907, le projet est accepté par les Ponts-et-Chaussées qui autorisent la vente des arbres de la promenade au profit de l'Etat. Achevée en 1912, la voie est portée à 12 m. | ||
{{Citation|texte=''Un nouveau boulevard - Le 22 novembre 1912, la municipalité rennaise adoptait le projet de la création d''''un nouveau boulevard''' à l'emplacement du contre-fossé Est du canal d'Ille-et-Rance. Ce boulevard, d'une largeur de 8 mètres et d'une longueur de 380 mètres qui doit s'étendre depuis le [[carrefour Jouaust|carrefour Jouault]] jusqu'à la passerelle Richard, est maintenant en voie de construction. | |||
''Le trottoir bordant les maisons et qui a une largeur de 1 m 50 à l'angle de la rue Saint-Malo et de 6 m 80 à l'angle de la rue Legraverend, a été commencé. Les ouvriers ont déjà creusé le sol et placé un lit de sable sur lequel on disposera le macadam. De la façon dont les travaux sont pressés on peut prévoir que d'ici quelques mois au minimum les Rennais auront un superbe boulevard qui fera la joie des promeneurs.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 26 mars 1913|collecteur=Manu35|date=2018}} | |||
Le maire demande alors son prolongement jusqu'au pont Saint-Martin, suggérant que son "établissement définitif [...] va donner à ce quartier de notre Ville un aspect si nouveau", qu'on sera "tout naturellement frappé de l'effet déplorable que ne pourra manquer de produire l'arrêt brusque de cette belle voie à la passerelle Richard, dont l'accès est réservé aux piétons." | |||
{{Citation|texte=''Le nouveau boulevard du canal Saint-Martin, dont on a déjà commencé de construire les onze cents mètres, s'appellera '''boulevard de Chézy''', du nom de l'ingénieur, mort en 1783'' (en réalité 1798, ndlr)'', qui construisit le canal d'Ille-et-Rance.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 13 avril 1913|collecteur=Manu35|date=2018}} | |||
== Urbanisme == | |||
Au n° 44, fut construite un usine en 1873, reconstruite en 1884 sur les plans de l'architecte Wilfrid Guillaume. Dans les années 60, l'édifice est transformé en centre d'apprentissage des métiers du Bâtiments et des Travaux Publics (aménagement et extension réalisés sur les plans des architectes Jean Coirre et [[Henri Glorot]]). Le bâtiment d'origine, en retrait d'une cour ponctuée par deux pavillons latéraux, est de plan allongé à 13 travées et un étage carré. La travée centrale est surmontée d'une horloge. L'édifice est réalisé en schiste, moellon, enduit et ardoise. Cette usine importante à la fin du 19e siècle qui rappelle les fonctions dominantes du secteur jusqu'au milieu du 20e siècle est exemplaire du souci architectural des grands industriels de la fin du siècle. Alliance de tuffeau et de briques pour les murs, couverture en tuiles mécaniques et décor savant confèrent à l'ancien établissement industriel une remarquable dimension architecturale. Inscrites dans la filiation du centre d'apprentissage des Métiers du Bâtiments qui a occupé les lieux dans les années 60, les transformations et l'extension construite pour accueillir l'école d'architecture, contribuent à la conservation d'un patrimoine local et constitue une création architecturale contemporaine de grande qualité. La transformation et l'agrandissement de Patrick Berger s'inscrit dans une relation réussie avec le site fluvial. Il est coté *** au PLU<ref>Notice du plan local d'urbanisme de la ville de Rennes</ref>. | Au n° 44, fut construite un usine en 1873, reconstruite en 1884 sur les plans de l'architecte Wilfrid Guillaume. Dans les années 60, l'édifice est transformé en centre d'apprentissage des métiers du Bâtiments et des Travaux Publics (aménagement et extension réalisés sur les plans des architectes Jean Coirre et [[Henri Glorot]]). Le bâtiment d'origine, en retrait d'une cour ponctuée par deux pavillons latéraux, est de plan allongé à 13 travées et un étage carré. La travée centrale est surmontée d'une horloge. L'édifice est réalisé en schiste, moellon, enduit et ardoise. Cette usine importante à la fin du 19e siècle qui rappelle les fonctions dominantes du secteur jusqu'au milieu du 20e siècle est exemplaire du souci architectural des grands industriels de la fin du siècle. Alliance de tuffeau et de briques pour les murs, couverture en tuiles mécaniques et décor savant confèrent à l'ancien établissement industriel une remarquable dimension architecturale. Inscrites dans la filiation du centre d'apprentissage des Métiers du Bâtiments qui a occupé les lieux dans les années 60, les transformations et l'extension construite pour accueillir l'école d'architecture, contribuent à la conservation d'un patrimoine local et constitue une création architecturale contemporaine de grande qualité. La transformation et l'agrandissement de Patrick Berger s'inscrit dans une relation réussie avec le site fluvial. Il est coté *** au PLU<ref>Notice du plan local d'urbanisme de la ville de Rennes</ref>. | ||
Ligne 28 : | Ligne 35 : | ||
== Sur la carte == | == Sur la carte == | ||
{{#display_points: | {{#display_points: 48.117048, -1.686017 |width=450|zoom=14}} | ||
== Note et références == | == Note et références == |
modifications