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Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de ''la [[Barre-Saint-Just]]'', terrain situé hors la ville entre le [[boulevard de Sévigné]] et la [[rue de Fougères]] et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte [[Charles Langlois]], à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le [[frère Henri]]<ref> [[rue du frère Henri]]</ref>y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat. Malgré les lois de séparation de l’Église et de l’État de [[1905]], le collège subsistera jusqu'en [[1911]], et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, [[rue de Paris]] sous l'égide de la ''Société de l'enseignement libre''. | Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de ''la [[Barre-Saint-Just]]'', terrain situé hors la ville entre le [[boulevard de Sévigné]] et la [[rue de Fougères]] et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte [[Charles Langlois]], à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le [[frère Henri]]<ref> [[rue du frère Henri]]</ref>y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat. Malgré les lois de séparation de l’Église et de l’État de [[1905]], le collège subsistera jusqu'en [[1911]], et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, [[rue de Paris]] sous l'égide de la ''Société de l'enseignement libre''. | ||
On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte [[Henri Mellet]], dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre [[1912]] avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles | On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte [[Henri Mellet]], dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre [[1912]] avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles Une vaste chapelle, dessinée par l'architecte Mellet, y fut adjointe en 1926 dans le même style. En 1918 le collège instruisait plus de 400 élèves. | ||
[[Fichier:Saint_vincent.jpeg|250px|right|thumb|Le collège Saint-Vincent vers 1965 : en bas la rue de Paris, à gauche en haut la roseraie du Thabor et sa réserve horticole]]. La devise donnée au collège fut : ''Pro Deo et Patria'' (Pour Dieu et la patrie). | [[Fichier:Saint_vincent.jpeg|250px|right|thumb|Le collège Saint-Vincent vers 1965 : en bas la rue de Paris, à gauche en haut la roseraie du Thabor et sa réserve horticole]]. La devise donnée au collège fut : ''Pro Deo et Patria'' (Pour Dieu et la patrie). | ||
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