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[[Fichier:Rene_patay_en_1936.jpeg|150px|tight|thumb|René Patay en 1936, blessé en août 1918 à la jambe gauche par une balle explosive]] | [[Fichier:Rene_patay_en_1936.jpeg|150px|tight|thumb|René Patay en 1936, blessé en août 1918 à la jambe gauche par une balle explosive]] | ||
Volontaire à 17 ans, il s'engage pour la durée de la guerre. Deux fois blessé à Verdun, après son rétablissement, il passe son brevet de pilote militaire et est affecté à l'escadrille SPA 26 du groupe de combat des Cigognes, et il est abattu lors d'un duel aérien contre l'as allemand Josef Veltjens et est grièvement blessé. Après la guerre, docteur en médecine et ès sciences, il reste un sportif accompli en canoë. Il fut président de la [[Société des Régates Rennaises - Aviron]]. En 1934, il est président de l'Union Nationale des Combattants (UNC) d'Ille-et-Vilaine. Il participe à la création de l'aérodrome de Saint-Jacques<ref>[[aéroport de Rennes - Saint-Jacques]] </ref>. | Volontaire à 17 ans, il s'engage pour la durée de la guerre. Deux fois blessé à Verdun, après son rétablissement, il passe son brevet de pilote militaire et est affecté à l'escadrille SPA 26 du groupe de combat des Cigognes, et il est abattu lors d'un duel aérien contre l'as allemand Josef Veltjens et est grièvement blessé. Après la guerre, docteur en médecine et ès sciences, il reste un sportif accompli en canoë. Il fut président de la [[Société des Régates Rennaises - Aviron]]. En 1934, il est président de l'Union Nationale des Combattants (UNC) d'Ille-et-Vilaine. Il participe à la création de l'aérodrome de Saint-Jacques<ref>[[aéroport de Rennes - Saint-Jacques]] </ref>. | ||
[[Fichier:Patay_maire.png|200px|left|''Ouest-Eclair'' du 16 juin 1944]] | |||
À l'arrivée des Allemands à Rennes, le 18 juin 1940, il est au côté du maire de Rennes pour le premier contact avec l'autorité occupante ; à la demande du préfet, il remplit une mission officieuse de mise en garde des autorités civiles et religieuses de Bretagne contre les menées des indépendantistes puis remplira un rôle de contrôle de relèvement et d'inhumation des corps des victimes du[[ bombardement du 17 juin 1940]] sur la gare de triage de la [[plaine de Baud]]<ref>''De 1940 à 1941, apparition d'une Bretagne provisoirement incomplète, un provisoire destiné à durer'', par Etienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXIV- 2010</ref>. Durant l'occupation, il se met au service des réfugiés et victimes des bombardements et il devient président du Secours national, organisant pour les plus démunis un efficace service de cuisines-roulantes. M. [[François Château]], maire de Rennes poursuivi par la Gestapo, ayant été déclaré démissionnaire d'office, il accepte d'être nommé maire de Rennes, le 14 juin 1944. | À l'arrivée des Allemands à Rennes, le 18 juin 1940, il est au côté du maire de Rennes pour le premier contact avec l'autorité occupante ; à la demande du préfet, il remplit une mission officieuse de mise en garde des autorités civiles et religieuses de Bretagne contre les menées des indépendantistes puis remplira un rôle de contrôle de relèvement et d'inhumation des corps des victimes du[[ bombardement du 17 juin 1940]] sur la gare de triage de la [[plaine de Baud]]<ref>''De 1940 à 1941, apparition d'une Bretagne provisoirement incomplète, un provisoire destiné à durer'', par Etienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXIV- 2010</ref>. Durant l'occupation, il se met au service des réfugiés et victimes des bombardements et il devient président du Secours national, organisant pour les plus démunis un efficace service de cuisines-roulantes. M. [[François Château]], maire de Rennes poursuivi par la Gestapo, ayant été déclaré démissionnaire d'office, il accepte d'être nommé maire de Rennes, le 14 juin 1944. | ||
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