3 171
modifications
(→par de vertueuses filles de ferme : demi demi) |
(ceci cela) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Fichier:Beurre prevalaye henri.jpg|thumb|Carte postale éditée par J. sorel début 20e siècle. Coll. YRG. ''Cette carte est issue d'une série d'environ 80 cartes, contestée pour son côté stéréotype et caricatural''.]] | [[Fichier:Beurre prevalaye henri.jpg|thumb|Carte postale éditée par J. sorel début 20e siècle. Coll. YRG. ''Cette carte est issue d'une série d'environ 80 cartes, contestée pour son côté stéréotype et caricatural''.]] | ||
[[Fichier:Chateau_de_la_pr%C3%A9valaye.png|305px|thumb|Le château.]] | |||
Le '''beurre de la Prévalaye''' est une spécialité bretonne qui fut appréciée pendant trois siècles. | Le '''beurre de la Prévalaye''' est une spécialité bretonne qui fut appréciée pendant trois siècles. | ||
Ligne 97 : | Ligne 97 : | ||
==Archives== | ==Archives== | ||
* Archives départementales : cote 2B 474. Vers [[1752]], étant domestique à l'[[hôtel d'Artois]], Renée Guinard, 31 ans, femme de Pierre Pillet, porteur de chaise, [[rue Basse Baudrairie]] fait une longue déposition concernant les relations étranges de Marie Jeanne Robinet et de son mari, Mathurin François Gravé, Sieur de Launay. Elle déclare au [[Présidial de Rennes]] qu'après avoir assisté ''par un trou qui est au dessous de la clavure de la porte'' à des comportements bizarres, le mari ''l'envoya chercher une boeurée pour son epouze ; la deposante ayant repondu <u>qu'il n'y avait pas de boeure de la Prevalais</u> et qu'il fallait attendre un moment, il repartit que celuy qu'on avait était trop bon...'', c'est-à-dire bien assez bon pour sa femme, en tout cas assez coûteux, selon d'autres témoignages évoquant son esprit d'économie. | * Archives départementales : cote 2B 474. Vers [[1752]], étant domestique à l'[[hôtel d'Artois]], Renée Guinard, 31 ans, femme de Pierre Pillet, porteur de chaise, [[rue Basse Baudrairie]] fait une longue déposition concernant les relations étranges de Marie Jeanne Robinet et de son mari, Mathurin François Gravé, Sieur de Launay. Elle déclare au [[Présidial de Rennes]] qu'après avoir assisté ''par un trou qui est au dessous de la clavure de la porte'' à des comportements bizarres, le mari ''l'envoya chercher une boeurée pour son epouze ; la deposante ayant repondu <u>qu'il n'y avait pas de boeure de la Prevalais</u> et qu'il fallait attendre un moment, il repartit que celuy qu'on avait était trop bon...'', c'est-à-dire bien assez bon pour sa femme, en tout cas assez coûteux, selon d'autres témoignages évoquant son esprit d'économie. | ||
* Archives départementales : cote 10 B 97, dossier 186. "Anne Gerard, marchande beurrière au lieu de Gallée, terroir de [[Cleunay|Cluné]]", dépose le 16 juillet 1771 un dossier de faillite au [[Consulat de Rennes]]. Par un rapide survol, il ne semble pas que ce dossier se distingue des autres et apporte des éléments propres à la profession ou au lieu. | * Archives départementales : cote 10 B 97, dossier 186. "Anne Gerard, marchande beurrière au lieu de Gallée, terroir de [[Cleunay|Cluné]]", dépose le 16 juillet [[1771]] un dossier de faillite au [[Consulat de Rennes]]. Par un rapide survol, il ne semble pas que ce dossier se distingue des autres et apporte des éléments propres à la profession ou au lieu. | ||
==Voir aussi== | |||
* [[Fleurs des prairies de la Prévalaye]]. | |||
* [[Promenades de santé des Rennais au 18e siècle]]. | |||
==Références== | ==Références== |
modifications